Nikita Kadan
Group Show
Kristianstad Center for Contemporary Art (SE)
Cette exposition collective réunit six artistes contemporains ukrainiens dont les oeuvres s'articuleront autour de la contestation du pouvoir établi. L'exposition aura lieu à Kristianstad en Suède, où Pylyp Orlyk, dernier leader cosaque ukrainien hetman, s'est réfugié après avoir perdu son territoire. Il est l'auteur des Pactes et Constitutions des Droits et Libertés de l'Hôte Ukrainien Zaporizhian, connue familièrement comme la première constitution en Europe à préconiser la répartition de l'autorité. En effet, cette Constitution a établi une norme démocratique pour la séparation des pouvoirs au sein du gouvernement entre les branches législative, exécutive et judiciaire, bien avant la publication de l'Esprit des Lois de Montesquieu.
Cette exposition collective aura lieu de Mars à Mai 2021.
Commissariat : Alex Fisher
Larissa Fassler
Larissa Fassler - Tissus Urbains
La Galerie, Centre d'art Contemporain de Noisy-le-Sec (FR)
Dans une dynamique fortement influencée par la sociologie et l'architecture, Larissa Fassler déploie un vocabulaire artistique qui permet de révéler simultanément l'organisation architecturale et la sédimentation sociale et politique de lieux publics urbains.
Elle impulse à cette analyse une dimension organique et subjective qu'elle synthétise en de grandes compositions graphiques, maquettes ou sculptures. Stations de métro (Gare du Nord à Paris, Alexanderplatz à Berlin), places et agoras (Place de la Concorde, Taksim square à Istanbul, Kottbusser Tor et Moritzplatz à Berlin, Columbus Circle à New York) deviennent ainsi les sujets d'une relecture sensible qui interroge l'altérité et les interactions sociales, ainsi que notre rapport à l'espace public.
À Noisy-le-Sec, lors d'une résidence durant laquelle elle a organisé de nombreux ateliers avec les habitant-e-s, Larissa Fassler s'est concentrée sur le quartier immédiat de La Galerie, et notamment l'esplanade Simone Veil. Elle a ainsi réalisé une maquette de grande échelle de tours qui ceinturent le centre d'art : si l'avant des structures reprend les détails architecturaux de ces constructions des années 1970, leurs revers consistent quant à eux en un motif hybride inspiré par les vêtements (marques, motifs textiles?) que portent les usagers de ce quartier à la population très riche et variée. Les visiteurs et visiteuses sont invité-e-s à déambuler dans cette installation, telle une scène de théâtre reflétant le tissu urbain environnant.
Présentée à même l'un des murs de l'exposition, une grande carte de Noisy-le-Sec permet aux visiteur-se-s de reporter leurs visions et impressions de la ville, faisant évoluer cette représentation orthonormée qu'est celle du plan urbain.
Cette exposition bénéficie du soutien du Conseil des arts du Canada et du Centre culturel canadien de Paris. Un second volet de l'exposition sera présenté simultanément à la Galerie Poggi.
Commissariat : Marc Bembekoff
Nikita Kadan
"Le sexe masculin disséqué et métamorphosé par Nikita Kadan à la galerie Poggi" par Thibaut Wychowan
NUMÉRO ART
Larissa Fassler
Solo Show
Currier Museum, Manchester (US)
Durant l'été 2019, Larissa Fassler a exploré Manchester alors qu'elle était artiste en résidence au Currier Museum of Art. Elle a passé du temps à parcourir le centre-ville de Manchester, à observer, à esquisser et à cartographier les mouvements des gens dans les espaces publics communs. Elle a fait des recherches sur la planification, l'histoire, la communauté et les questions sociales de la ville, et s'est entretenue avec des membres de la communauté.
Après une période de réflexion, Fassler a créé quatre nouveaux dessins monumentaux qui reflètent ses impressions du centre-ville de Manchester à travers des compositions complexes comprenant des cartes, des annotations et des images. Ses ?uvres explorent l'utilisation des espaces publics, le rôle des organisations communautaires dans le soutien des besoins des citoyens et les effets de la pauvreté sur la santé physique, mentale et émotionnelle d'une communauté.
Larissa Fassler se concentre sur les relations symbiotiques entre les personnes et les lieux. Elle s'intéresse à la façon dont l'architecture des villes affecte les gens, tant psychologiquement que physiquement.
Larissa Fassler (née en 1975, Vancouver, Canada) vit et travaille à Berlin depuis 1999. Elle a obtenu une licence en beaux-arts à l'université Concordia de Montréal et une maîtrise en beaux-arts de Goldsmiths, à l'université de Londres. Son travail a fait l'objet d'expositions internationales et fait partie de nombreuses collections publiques et privées.
https://www.youtube.com/watch?v=p_mktXO138Y&feature=youtu.be
Anna-Eva Bergman
Rare Unreleased Paintings From Foundation Hartung Bergman
Art Basel OVR
Alors que le Musée Reina Sofía lui consacre une exposition majeure, nous sommes ravis de présenter pour Art Basel OVR une sélection unique de peintures rares d'Anna-Eva Bergman des années 50 jusqu'au début des années 80, provenant exclusivement de la Fondation Hartung-Bergman (Antibes, France). La deuxième édition d'Art Basel OVR aura lieu du mercredi 28 octobre au samedi 31 octobre 2020.
- Date d'ouverture VIP : Mer. 28 octobre 2020 - 12h CET
- Visite virtuelle de l'exposition du Reina Sofía par Thomas Schlesser : vendredi 30 octobre 2020 - 16h CET
- Date d'ouverture au public : 30 octobre 2020 - 12h CET
- Date de clôture : 1er novembre 2020 - 12h CET
Anna Eva Bergman a fait l'objet d'une redécouverte historique spectaculaire au cours des dernières années, un processus qui culmine aujourd'hui avec une exposition majeure au Musée Reina Sofia, et une autre rétrospective majeure à venir au Musée d'art moderne de Paris et à la National Gallery d'Oslo en 2023/2024.
Si de son vivant, elle a été une artiste active de la scène européenne d'après-guerre, en étant notamment mariée à Hans Hartung, son œuvre singulière transcende les frontières géographiques et esthétiques, se rapprochant davantage de l'œuvre du Groupe Zéro et de l'École de New York que de l'École de Paris proprement dite. Elle fait partie d'un groupe d'artistes qui ont cherché à atteindre une intensité maximale tout en réduisant leurs moyens d'expression au strict minimum, à l'instar d'Agnes Martin, avec qui elle partageait de nombreux attributs esthétiques. Sa trajectoire après la guerre est similaire à celle de Barnett Newman, qu'elle a également rencontré : une grande rareté de production, et une ambition de renouveler complètement la peinture par la purification.
C'est sa "modernité contemporaine" qui suscite aujourd'hui l'intérêt des musées du monde entier, car son œuvre élargit le concept même de modernité tandis que sa contemporanéité fascine le spectateur d'aujourd'hui.
À l'occasion de la date d'ouverture VIP d'Art Basel OVR, Thomas Schlesser, le directeur de la Fondation Hartung-Bergman, aura le plaisir de présenter les œuvres d'Anna-Eva Bergman lors d'une visite virtuelle sur Zoom le 30 octobre à 16h CET.
Anna-Eva Bergman
Du Nord au Sud, Rythmes
Palais Velázquez, Musée Reina Sofia, Madrid (ES)
Commissaires de l'exposition : Nuria Enguita et Christine Lamothe
L'artiste norvégienne Anna-Eva Bergman (1909-1987) considérait le rythme comme un élément structurel de la peinture, un rythme découlant de l'utilisation de matériaux spécifiques - feuille de métal, feuille d'or, argent, cuivre -, de formes, de lignes et de couleurs. Au début de sa carrière, son travail a été façonné par l'influence des artistes allemands de la Nouvelle Objectivité, mais à partir des années 1950, il a subi un changement radical car elle s'est concentrée sur l'abstraction picturale, construisant un monde particulier autour de la ligne et du rythme. Le paysage est également devenu un cadre de référence essentiel dans son œuvre : motifs naturels, mythologie scandinave - planètes, montagnes, bateaux, fjords - et lumière nordique.
Sa relation avec l'Espagne a commencé en 1933, lorsqu'elle a vécu à Minorque pendant un an avec son partenaire, Hans Hartung. En 1962, elle se rend à Almería, un voyage qui sera déterminant pour la définition de son œuvre. C'est là qu'elle réalise ses premières peintures d'horizon, un motif sur lequel elle reviendra lorsqu'elle peindra à nouveau des paysages norvégiens. Ce lien entre la Norvège et l'Espagne - au nord et au sud - a donné lieu à des similitudes formelles, mais avec des tonalités très différentes, entre les deux paysages.
Les pierres sont un autre élément récurrent dans l'œuvre de Bergman, qui fait surface au début des années 1970 après des voyages en Espagne et au Portugal, et dont elle fait la démonstration dans sa série Pierres de Castille (Stones of Castile, 1970).
Au cours de ses voyages, l'artiste a également pris des dizaines de photographies qu'elle a utilisées comme piste, mémoire et souvenir, peignant ses paysages à partir de la distance entre la peinture et ce qui est perçu et se transforme au fil du temps.
Kapwani Kiwanga
Victoire de Kapwani Kiwanga, Lauréate du 20e Prix Marcel Duchamp
Lundi 19 octobre 2020, le jury s’est réuni pour choisir le lauréat du Prix Marcel Duchamp 2020 parmi les quatre artistes nommés pour cette édition : Alice Anderson, Hicham Berrada, Kapwani Kiwanga et Enrique Ramirez. Ces délibérations ont fait suite à une présentation des artistes par leurs rapporteurs, soit respectivement : Annabelle Gugnon, Jean-Jacques Aillagon, Emanuele Coccia, Angeles Alonso Espinosa.
Le jury composé de sept personnalités - Bernard Blistène, Gilles Fuchs, Chris Dercon, Michèle Guyot-Roze, Gitte Ørskou, Akemi Shiraha et Marie-Cécile Zinsou - a attribué le Prix Marcel Duchamp 2020 à Kapwani Kiwanga.
Nous aimerions aussi remercier tout particulièrement Emanuele Coccia, qui a défendu l’artiste devant le jury international, ainsi que le Centre Culturel Canadien et Fleurs d’ici pour leur soutien précieux dans la réalisation de l’exposition au Centre Pompidou.
En parallèle de l’exposition au Centre Pompidou, la galerie présente le projet ‘Nations’ que nous espérons pouvoir vous faire découvrir avant le 20 novembre prochain.
La galerie a initié sa collaboration avec Kapwani Kiwanga en 2015, lors de l’exposition ‘Hysterical Materialism’, et a réalisé depuis une dizaine de projets avec elle en France et à l’international.
Félicitations à Kapwani !
Dario Villalba
LE PARI(S), Semaine de l'Art
Galerie Poggi, Paris (FR)
La Galerie Poggi est heureuse de participer à La Semaine de l'Art du 19 au 25 Octobre 2020, présenté par le Comité Professionnel des Galeries d'Art (CPGA), en partenariat avec Artsy, qui a fait LE PARI(S) de recenser et valoriser les nombreuses initiatives proposées lors de cette semaine de l'art à Paris.
À cette occasion, la Galerie Poggi a invité la Galerie Luis Adelantado (Valence) à investir son nouvel espace avec des photographies de l'artiste Darío Villalba.
Figure essentielle de l’art espagnol des années 1960, Darío Villalba s’est tourné très tôt vers une pratique picturale de la photographie. Ses expérimentations l’ont amené à travailler avec des matériaux chimiques inhabituels (méthacrylate, peinture bitumineuse), afin de faire apparaître le résultat de ses collages directement sur son support. En se tournant vers la pratique picturale de la photographie, le pathos des personnages qu'il représente entraîne l'agitation de moments de transition, du changement, de l'incapacité de retenir son propre corps et celui des autres dans le balancement de la vie et du désir humain.
La galerie sera ouverte exceptionnellement le Dimanche 25 octobre, de 11h à 19h, où vous pourrez (re)découvrir les expositions inaugurales de Kapwani Kiwanga et de Wesley Meuris.
Nikita Kadan
The Sweetest Song of Sorrow - Solo Show
Nikita Kadan
"À la place du matérialisme historique se trouve un fatalisme lugubre en alliance avec un esthétisme tout aussi lugubre. Des militants anonymes proposent de recouvrir la figure de Shchors avec du latex noir, et l'Institut du souvenir national soutient cette idée.
Il est nécessaire de ne pas "lancer une discussion" - il faut une stabilité individuelle dans la négativité de chacun. "Non !", parfait dans sa confiance. La mélancolie et la critique doivent former ensemble une forme extrêmement claire de pure négativité, de saisie, une fosse qui est essentiellement le meilleur monument, une forme parfaite de commémoration, un trou noir qui absorbe à la fois la honte et la gloire.
Le rêve de l'esprit est créatif, proactif et plein de bonnes intentions. Nous n'avons pas besoin d'une "décomunisation créative", mais de la volonté de retirer nos mains du passé dans le temps, qui ne cesse de retrouver son propre langage par rapport à l'agonie d'aujourd'hui.
La répétition des rituels de deuil, des chants funèbres nous endort. Cependant, nous pouvons toujours retourner le rituel contre eux. Le deuil pour l'avenir est la négation la plus forte possible de l'impossibilité de cet avenir.
"L'art crie "Réveillez-vous !". D'une voix rauque, pas pour la première fois et pas pour la dernière fois dans l'histoire." Nikita Kadan.
La galerie est ouverte du mercredi au dimanche de 11h00 à 18h00
L'entrée est gratuite avec des masques de protection.
Kapwani Kiwanga
PLOT
Installation à la Haus der Kunst de Munich (DE)
Le projet PLOT de Kapwani Kiwanga à la Haus der Kunst München consiste en une série d?interventions et d?événements artistiques, pour lesquels des sculptures et des installations seront présentées dans le hall central, les colonnades et dans le paysage environnant du musée, remettant en cause la notion de sphère publique.
Ce projet fait partie du programme culturel lié à la présence du Canada en tant qu?invité d?honneur à la Foire du livre de Francfort. Il est soutenu par le Conseil des arts du Canada et le gouvernement du Canada.
Commissaire : Damian Lentini
Kapwani Kiwanga
New Work
FKA Witte de With (NL)
Pour sa première exposition personnelle aux Pays-Bas, Kapwani Kiwanga présente New Work au FKA Witte de With à Rotterdam, du 20 septembre 2020 au 14 février 2021.
L'exposition est organisée par la commissaire invitée iLiana Fokianaki, et coordonnée par Wendy van Slagmaat-Bos.
Larissa Fassler
Étendue, corps, espace. Olivier Debré et les artistes-architectes
Centre de Création Contemporaine Olivier Debré (FR)
Une exposition organisée dans le cadre du centenaire de la naissance d?Olivier Debré (1920 - 2020)
Commissariat : Isabelle Reiher, Directrice et Marine Rochard, Chargée d?expositions
Kapwani Kiwanga
Nines Lives
The Renaissance Society, Chicago (US)
Exposition collective de Kapwani Kiwanga, avec Marwa Arsanios, Raven Chacon, Bethany Collins, Tamar Guimarães, Kapwani Kiwanga, H??ng Ngô, Aliza Nisenbaum, Alison O'Daniel, Toyin Ojih Odutola, Elle Pérez, Charlotte Prodger.
Nine Lives prend forme autour d'un ensemble diversifié de protagonistes, comme si cette exposition était un recueil de nouvelles ou d'essais personnels, racontés à partir de différents points de vue. Ces personnages, réels ou imaginaires, se manifestent dans les ?uvres de l'exposition, qui offrent un accès intime mais imparfait à leur vie individuelle. Chaque ?uvre contient l'impression résiduelle d'un moment, d'un voyage, d'un effort ou d'une pensée, avec des degrés de lisibilité variables. À mesure que ces personnes se déplacent tranquillement dans leur environnement quotidien ou naviguent dans des circonstances plus extraordinaires, de plus grandes dimensions commencent également à émerger. Si la notion de soi reste centrale dans l'exposition, ce soi se déplace en relation avec la société et l'histoire, avec une tension permanente entre l'expérience publique et privée. Chacun est le personnage principal de l'histoire de sa propre vie, mais une histoire donnée recoupe celles qui sont écrites ou entretenues par d'autres personnes.
Des motifs de lecture, d'écriture et de traduction apparaissent tout au long de l'exposition. Cela prend des formes familières, comme des livres, des journaux et des documents d'archives, mais les artistes pensent aussi à ce genre d'activités de manière plus large : comment les textiles peuvent aussi être des textes, par exemple, ou comment une partition musicale attend d'être jouée. En réunissant les ?uvres de onze artistes, Nine Lives évalue la façon dont les histoires sont racontées, où elles peuvent être trouvées et quels peuvent être leurs effets, au sein de vies individuelles et à une échelle plus collective. Toutes les histoires ne sont pas racontées au présent et beaucoup d'entre elles nous suivent dans le passé, infusant la vie quotidienne, transmise à travers le langage mais aussi dans nos corps. Ainsi, certains des artistes de Nine Lives s'interrogent également sur la manière dont les traces du passé sont interprétées ou comprises. Ils développent de nouvelles appréciations de l'histoire, telle qu'elle est ressentie ici et maintenant, et comment elle peut être réexaminée ou réécrite.
Cette exposition fait partie de la Feminist Art Coalition, une vaste plateforme de projets inspirés par la pensée, l'expérience et l'action féministes qui se déroulera dans des dizaines de musées du pays à partir de l'automne 2020. Sur cette toile de fond, Nine Lives fait écho à divers héritages féministes, en particulier des artistes et des cinéastes qui ont exploré ce que c'est pour les femmes de raconter leurs propres histoires ou de faire de la place pour des récits autrement obstrués ou non écrits. Alors que les dialogues féministes continuent d'évoluer, Nine Lives montre comment ces efforts se sont étendus pour inclure de plus grandes multiplicités, géographies et identités de genre.
Commissaires : Karsten Lund and Caroline Picard.
Babi Badalov
Présentation d'Archives : Art Postal & In Vitro
Musée d?Art Contemporain d'Anvers (FR)
À partir des multiples archives d?art postal, comme les archives de l?ICC, la succession de Jef Lambrecht, les archives de Jan van Veen et la récente donation d?objets d?art postal de la famille Bex-De Deyne, le M HKA reconstitue quelques échanges historiques d?art postal.
La présentation comporte des lettres, des cartes postales, des affiches et des collages de Walter Beckers, Guy Bleus, André Cadere, Luc Deleu, Filip Francis, Jef Lambrecht, Carla Meertens, Christine Steel, Endre Tot, Johan Van Geluwe, Han Van Meeuwen et Jan Verhaeghe.
Le projet In Vitroa été lancé en complément de la présentation d?art postal. Dix-sept artistes ont été invités à créer une ?uvre sur une feuille au format A2. Chaque ?uvre est produite en une édition de 100 et envoyé à chaque personne qui s?inscrit sur notre liste de diffusion nationale. Les originaux seront exposés au musée.
Artistes: Nel Aerts, Babi Badalov, Guy Bleus, Kasper Bosmans, Marlies De Clerck, Arpaïs Du Bois, Maika Garnica, Carlos Ginzburg, Paul Hendrikse, Nikita Kadan, Basim Magdy, Bart Prinsen, Laure Prouvost, Kelly Schacht, Charline Tyberghein, BEN Vautier, Eleanor Wright
Sophie Ristelhueber
Sophie Ristelhueber - Épaisseur du temps / Photographique
Topographie de l'art, Paris (FR)
Les pratiques photographiques en s’articulant autour des notions d’instant, de durée, de répétition ou encore de flux, interrogent visiblement la question d’une temporalité spécifique à ce médium. La photographie offre l’illusion d’un temps suspendu et a participé aussi à celui d’un rêve d’éternité. Avec la photographie, il s’établit un nouvel espace-temps, interstitiel et neutre, « hors-temps » ritualisé, comme si le moment même de la prise de vue était déjà un moment hors du réel.
Sophie Ristelhueber
Sophie Ristelhueber - Critical Zones
ZKM Center for art and media, Karlsruhe (DE)
For a long time the reactions of Earth to our human actions remained unnoticed, but in recent times with the protest movement Fridays for Future climate crisis has moved into public consciousness. The thought exhibition "CRITICAL ZONES" invites us to deal with the CRITICAL situation of the Earth in various ways and to explore new modes of coexistence between all forms of life.
Kapwani Kiwanga
A Million Roses for Angela Davis [group show]
SKD - Die Staatlichen Kunstsammlungen Dresden, Dresde (DE)
Le point de départ de ce projet d'exposition est la culture artistique et visuelle des mouvements de solidarité internationale de l'ex-RDA. Angela Davis (*1944), symbole des droits civils et des mouvements sociaux mondiaux, fait campagne contre les inégalités depuis des décennies.
Kapwani Kiwanga
Prélude
Fondation LUMA, Arles (FR)
Le propos de l'exposition Prélude sera axé sur des thèmes liés à la nature et au concept de la vie dans un contexte artistique. Les oeuvres sélectionnées pour ce projet inviteront le spectateur à plonger dans des environnements et des récits qui abordent des scénarios sociaux, politiques et spéculatifs du présent et de l'avenir. L'exposition conçue par Tom Eccles et Hans-Ulrich Obrist, co-directeur artistiques et Vassilis Oikonomopoulos, senior curator de Luma Arles, évoquera l'intense fertilisation croisée des disciplines artistiques et des médias qui existe aujourd'hui, ainsi que les riches liens entre l'art et d'autres disciplines.
Kapwani Kiwanga
A Certain Distance [solo show]
Centre d'art contemporain d'Ivry, le Crédac, Ivry sur Seine (FR)
Avec l’aide de l’équipe du Crédac, Kapwani Kiwanga lance une invitation aux acteurs locaux ainsi qu’à des chercheurs, intellectuels, artistes, musiciens, danseurs, auxquels elle propose d’intervenir au sein d’un décor sculptural sous la forme de discussion, conférence ou performance pour échanger autour des questions soulevées par son projet.
Kapwani Kiwanga
FRANK WALTER A Retrospective [group show]
Museum für Moderne Kunst, Francfort-sur-le-Main (DE)
L'œuvre de l'artiste originaire d'Antigua-et-Barbuda Frank Walter (1926-2009) comprend de nombreuses peintures, dessins, sculptures, écrits et enregistrements sur bande magnétique qui seront exposés pour la première fois dans un musée.
Les œuvres de John Akomfrah, Khalik Allah, Kader Attia, Marcel Broodthaers, Birgit Hein, Isaac Julien, Julia Phillips, Howardena Pindell et Rosemarie Trockel tournent autour du colonialisme dans les Caraïbes dans le passé et le présent ainsi que des contextes intellectuels de la pensée coloniale et post-coloniale. Elles abordent le régime visuel du racisme et décrivent les complexités de l'identité, de la classe et de la racialisation. Julien Creuzet, Kapwani Kiwanga et Carolyn Lazard ont produit de nouvelles œuvres spécialement pour l'exposition.
Larissa Fassler
"NOT ENOUGH PERFUME, TOO MANY PUDDLES" : MARKING THE 150th ANNIVERSARY OF HANS BALUSCHEK'S BIRTH [gr
Bröhan-Museum, Berlin (DE)
"Larissa Fassler - Psychogéographie de Berlin
Bien que le système politique, la société et les arts aient considérablement changé depuis la production artistique de Baluschek il y a plus de 100 ans, nombre des thèmes qu'il a abordés sont toujours d'une grande actualité : le manque de logements abordables, l'immigration, l'injustice sociale et l'impact des nouvelles technologies sur la vie et le travail.
Les travaux de Larissa Fassler sont le fruit d'années d'étude des structures urbaines qui ont été combinées à partir d'observations personnelles, de mesures numériques et de travaux d'archives historiques. Ses images montrent non seulement clairement les informations explosives sur les réalités politiques, économiques et sociales d'un lieu, son passé et son présent, mais comme un documentaire, elles rendent les interconnexions entre ces niveaux esthétiquement tangibles.
Sont exposées des oeuvres liées à des lieux de Berlin-Kreuzberg qui fustigent l'embourgeoisement, le manque de logements et les structures du pouvoir économique, ce qui ferme non seulement un cercle thématique, mais aussi biographique : pendant l'enfance de Baluschek à Berlin, sa famille a été obligée de déménager cinq fois en dix ans, toujours près de Hallesches et de Kottbusser Tor, dans ce qui était alors de nouveaux lotissements".
Kapwani Kiwanga
Things Entangling [group show]
Museum of Contemporary Art Tokyo, Tokyo (JA)
Le Museum of Contemporary Art Tokyo et KADIST présentent l'exposition Things Entangling, point culminant d'une importante collaboration à long terme entre conservateurs. Arbres, fossiles, livres, artefacts, voilà quelques-uns de nos compagnons de vie et de sens dans un monde où les réalités et les histoires se heurtent et se réverbèrent continuellement. Cette exposition présente des œuvres de douze artistes/groupes qui tracent et animent les trajectoires, les liens et les mutations des choses qui entrent en résonance avec un temps et un lieu précis. Ces choses peuvent être des objets matériels ou des sujets vivants, mais elles sont aussi des médiateurs de sens, d'idéologie et de mémoire. Lorsque les pratiques de ces artistes invoquent l'anthropologie, l'archéologie ou l'historiographie pour rechercher un enracinement, elles visent moins à fouiller ou à clarifier le passé qu'à ouvrir une nouvelle politique d'interprétation pour construire le présent.
Orientalisms [group show]
Babi Badalov, Bady Dalloul
IVAM - Institut Valencià d'Art Modern, Valence (ES)
The constructions of images of the near East and of North Africa (1800-1956)
Orientalism, by the Palestinian thinker Edward Said (1935-2003), was published in 1978. It revealed how the East was constructed as the counterpart of the West by the discipline that gave the book its title. Orientalism was based on a series of stereotypes that corresponded to the interests of political and economic powers. Those clichés are still maintained today and they define the images of the East that we consume in the West, in the media and in films and advertisements.
This exhibition seeks to analyse and question some of those commonplaces in the images that were produced between the time of the Napoleonic campaign in Egypt and Syria (1798-1801) and 1956, the year when Morocco and Tunisia gained their independence. The show highlights the way in which avant-garde movements established relationships with Oriental ?exoticism? in their attempt to break away from the canon of tradition.
Kapwani Kiwanga
Counter-Illumination
BC Hydro Dal Grauer Substation Public Art Project - Capture Photo Festival, Vancouver (CA)
Pour le Capture Photography Festival de 2020, Kapwani Kiwanga a créé Counter-Illumination (2020), présentée sur la façade du bâtiment Dal Grauer. La façade en verre de cette structure moderne est revêtue de l'œuvre de l'artiste.
Kapwani Kiwanga
HAVE YOU SEEN A HORIZON LATELY? [group show]
MACAAL - Musée d'Art Contemporain Africain Al Maaden, Marrakech (MA)
Cette exposition, dont le titre est tiré de la magnifique chanson de l'artiste japonaise Yoko Ono, invite à voir le monde autrement. Comme un voyage poétique, le Musée d'Art Contemporain Africain Al Maaden (MACAAL) nous invite à parcourir les ?uvres d'artistes internationaux émergents et établis, qui, de manière sensible et engagée, remettent en question leur environnement, puisant dans leur propre vécu.
Bady Dalloul
Notre monde brûle [group show] Cycle Fragmenter le monde
Palais de Tokyo, Paris (FR)
L’exposition Notre monde brûle propose un regard engagé sur la création contemporaine depuis le Golfe Persique où les guerres et les tensions diplomatiques n’ont cessé de déterminer l’histoire de ce début de XXIe siècle. Le titre fait explicitement référence aux drames humains que génèrent les conflits successifs dans cette région tout en intégrant de manière plus large les catastrophes écologiques incarnées par les immenses feux de forêt destructeurs de l’Amazonie à la Sibérie en passant par la Californie. Mais le feu n’est pas uniquement l’affirmation d’un péril. De façon ambivalente, il est aussi le symbole du formidable élan démocratique que connait cette même région à travers les Printemps arabes.
Commissaire : Abdellah Karoum
Co - commissaire : Fabien Danesi
Kapwani Kiwanga
[group show]
Dhaka Art Summit, Dhaka (BD)
Le Dhaka Art Summit (DAS) est une plateforme internationale et non commerciale de recherche et d'exposition pour l'art et l'architecture liées à l'Asie du Sud. Basé au Bangladesh, le DAS est un exercice de partage des connaissances dont chaque édition répond de manière dynamique à son époque.
Bertrand Lamarche
Closer Music - Performance "Kate and the Time Machine"
Lafayette Anticipations, Paris (FR)
Kapwani Kiwanga
Kapwani Kiwanga
Pasquart Kunsthaus, Biel/Bienne (CH)
Dans son travail, l'artiste franco-canadienne Kapwani Kiwanga (née en 1978, Hamilton, CA) questionne les façons dont l'écriture de l'histoire, les systèmes de pouvoir et la production de connaissances fonctionnent, sapant la compréhension officielle de la vérité en élargissant l'histoire avec la croyance populaire, la spiritualité, la magie et la mythologie. Elle réagit en particulier à la dynamique du pouvoir de l'architecture et examine l'effet des bâtiments publics sur le corps humain, en se concentrant sur les éléments de conception et sur les formes de surveillance raciste.
Cette exposition solo sur 800 m2 reflétera la carrière de Kiwanga avec une sélection d'?uvres significatives et représentatives et de nouvelles pièces spécifiques au site. Elle fonctionnera comme un récit qui met l'accent sur l'impact de l'architecture disciplinaire et des éléments spatiaux sur le corps humain ainsi que sur la recherche d'histoires et de récits post-coloniaux dans lesquels la vérité et la fiction sont combinées.
Kapwani Kiwanga vit et travaille à Paris. Elle a reçu le Sobey Art Award (CA) et le Frieze Artist Award (USA) en 2018.
Kapwani Kiwanga
Made of Honey, Gold, and Marigold [group show]
The Robert McLaughlin Gallery, Oshawa (CA)
Made of Honey, Gold, and Marigold est une exploration contemporaine du soleil, en tant qu'activateur de l'engagement sensoriel, provoquant des contemplations plus profondes sur la sensualité, l'érotisme, le plaisir et la politique du désir. Inspirées par les descriptions que Dionne Brand a faites de sa jeune protagoniste Maya et de sa conscience de soi en éveil, les ?uvres sélectionnées de Kapwani Kiwanga, Kosisochukwu Nnebe et Rajni Perera attirent l'attention sur une écologie sensorielle à plusieurs niveaux qui tisse ensemble l'incarnation, l'espace et le rayonnement du soleil.
Kapwani Kiwanga
Walls Turned Sideways: Artists Confront the Justice System [group show]
Tufts University Art Galleries, Medford (US)
Artists Confront the Justice System présente des œuvres d'artistes de tout le pays qui traitent du système de justice pénale, de l'incarcération de masse et du complexe pénitentiaire industriel. Représentant toute la gamme de la production artistique contemporaine réalisée en atelier et dans le domaine social, l'exposition comprend des œuvres d'art qui prennent pour sujet les questions de justice sociale et qui positionnent les systèmes pénitentiaires et judiciaires comme des structures à démanteler par la critique institutionnelle.
Babi Badalov
"9Kg d'Oxygène" & "Après le Débordement" [group show]
La Galeria Municipal do Porto, Porto (PT)
UNE EXPOSITION DE :
Un certain manque de cohérence
ARTISTES : Babi Badalov, Daniel Barroca, António Bolota, Camilo Castelo Branco, Merlin Carpenter, Rolando Castellón, June Crespo, Luisa Cunha, Stephan Dillemuth, Loretta Fahrenholz, Pedro G. Romero, Dan Graham, Alisa Heil, Mike Kelley, Ruchama Noorda, Silvestre Pestana, Josephine Pryde, Xoan Torres
La Galeria Municipal do Porto a mis au défi le projet Uma Certa falta de Coerência (Un certain manque de cohérence) de développer un exercice qui partirait du problème de la relation entre la pratique de conservation indépendante (et autogérée par les artistes) et le contexte institutionnel des expositions. Un certain manque de cohérence développe son travail de manière indépendante depuis 2008, dans un petit espace de la rue Caldeireiros, où la respirabilité de l'air est souvent remise en question "comme s'il y avait moins de 21 % d'O2 que d'habitude". La comptabilité de l'oxygène nous parle de sa rareté, de l'économie de l'effort et de la dépendance. Face à l'impossibilité de transférer cette atmosphère et ses défis, le projet de la Galerie municipale testera ses propres politiques de production et ses propres formes de compréhension, en prenant comme point de départ l'exercice de la survie dans des conditions défavorables et soumises à l'oppression institutionnelle, le sens de l'amitié et des échanges désintéressés en période d'individualisme extrême et d'hypercapitalisation, l'enlèvement de liberté par bon goût et la fantaisie du professionnalisme et de la présentation.
Wesley Meuris
noWhere [group show]
Stedelijk Museum Actuele Kunst SMAK, Gand (BE)
En 1992, le philosophe et anthropologue français Marc Augé décrivait le "non-lieu" comme un site universel dépourvu d'identité sociale ou architecturale ; un produit typique de notre super-modernité occidentale qui, grâce à son "statut intermédiaire", n'obtiendra jamais le statut de lieu pleinement humanisé. Les aéroports, les chambres d'hôtel, les stations de métro et les autoroutes sont des exemples de " non-lieux " cités par Augé, bien que les musées puissent également être candidats à cette désignation. En raison de leur nature impersonnelle, anonyme et transitoire, les " non-lieux " suscitent toute une gamme de sentiments indéfinissables, allant de l'" unheimlichkeit " (étrangeté), la nostalgie, le détachement et la déshumanisation, à un désir ou à une attente d'exotisme, de fuite, de liberté ou d'avenir plus radieux.
Si le " non-lieu " est interprété d'un point de vue socio-anthropologique, en raison de son caractère anonyme et de son effet sur la psychologie humaine, de nombreux artistes semblent au contraire le comprendre comme utopique. Pour eux, le " non-lieu " est une métaphore du désir d'un lieu où règne une autonomie pure, tant par rapport à l'art lui-même qu'à la société dans laquelle il se situe. Quoi qu'il en soit, la majorité des ?uvres présentées dans cette exposition dépeignent non seulement une interaction détachée, distante, distante et aliénée avec la réalité super-moderne et fugace d'aujourd'hui, mais elles tolèrent aussi rarement d'autres ?uvres dans leur voisinage. D'où la décision de les présenter ici comme indépendants les uns des autres, comme des " non-places " entre site concret et espace mental, entre quelque part et nulle part, ici et maintenant, et là et là et puis.
Avec des ?uvres des artistes Maurice Blaussyld, Dirk Braeckman, Jean-Marc Bustamante, Johan De Wilde, Alberto Garutti, Mark Manders, Wesley Meuris, Reinhard Mucha, Dennis Oppenheim, Paul Thek, Jan Vercruysse, Henk Visch et Lawrence Weiner.
Babi Badalov
Soul Mobilisation
La Verrière, Hermès, Bruxelles (BE)
Pour le troisième volet du cycle « Matters of Concern | Matières à panser » initié en avril 2019 à La Verrière, l?espace bruxellois de la Fondation d?entreprise Hermès, le commissaire Guillaume Désanges présente une exposition personnelle de l?artiste azéri vivant en France, Babi Badalov.
« La pratique généreuse et foisonnante de Babi Badalov explore de manière concrète ? à travers dessins, collages, éditions, peintures sur murs, tissus et objets ? les liens entre les images et les mots, et la manière dont la non-maîtrise d?une langue réinvente nos relations au savoir, mais aussi aux autres et au monde, sur le mode de l?étrangeté, de l?altérité et de la poésie. Entre art brut, clas- sicisme, baroque et punk, ses ?uvres jouent avec virtuosité des formes et des couleurs, usant volontiers de l?arabesque dans l?écriture des mots et slogans sur tous types de supports. Cette calli- graphie obsessionnelle, qui est la marque de son art, expérimente une plasticité du langage à travers des jeux de mots, des répétitions et des homophonies, mis en relation avec des images et des matières. Proche du gra ti, elle reste marquée par le décoratif et l?ornement, révélant des liations entre le dessin et l?écriture que l?Occident a e acées, mais qui existent notamment dans la tradi- tion musulmane, dont l?artiste est en partie issu. Utilisant des mate?riaux précaires ou de récupération, dans une esthétique de l?urgence et de la nécessité, ce travail reléve d?un artisanat singuliérement stylisé, qui fait preuve d?une grande dignité, voire d?une indéniable séduction, malgré une pauvreté des moyens. À travers cet outil de communication direct, l?artiste aborde des questions sociales et géopolitiques qui font écho à sa propre vie. Intégration culturelle, mondialisa- tion, migration, genre, activisme, post-colonialisme : autant de sujets et motifs qui peuplent sa poésie graphique. C?est même toute une gamme de dénonciations des positions dominantes du monde qu?il interprète, dans une pratique actualisée de l?agitprop. »
Extrait du texte de Guillaume Désanges
Larissa Fassler
Ubiquitous Surfaces [group show]
Seager Gallery, Londres (GB)
OPEN SPACE présente Ubiquitous Surfaces, une exposition qui explore deux types de surfaces devenues partie intégrante de l'expérience humaine : les surfaces de la ville et les surfaces des images, la façade architecturale et l'écran. Les deux ne sont pas séparés, mais ils se ressemblent de plus en plus ; la décoloration d'une façade rappelle aujourd'hui davantage une image dégradante.
Ubiquitous Surfaces réunit des œuvres de neuf artistes basés à Istanbul, ainsi que des œuvres de la collection Huma Kabakc? Prenant Istanbul comme étude de cas, les œuvres des artistes explorent collectivement comment la production et l'enregistrement d'images façonnent notre relation avec la ville. L'exposition fait suite à une série de conférences, intitulée Not / Seeing The City, qui a eu lieu au SALT à Istanbul, avec les artistes Oddviz Collective, Alper ?en (Art?ki?ler Collective) et Serkan Taycan, qui ont discuté du développement des technologies de vision et de leur place dans la compréhension des transformations urbaines.
Les œuvres de Serkan Taycan, Larissa Fassler et Erdal ?nci font toutes référence à Taksim Square, un espace public politiquement significatif à Istanbul. A travers différents moyens de création d'images, des GIF à la cartographie, les artistes suivent les mouvements de surface des personnes sur l'espace concret, observant, traçant et réarrangeant leurs interactions. Oddviz Collective, Kerem Ozan Bayraktar et Lara Ögel examinent de plus près les surfaces actuelles des murs, des façades et des rues, qui sont devenues les sites d'inscription des histoires politiques. Les surfaces avec lesquelles ils jouent sont les interfaces entre la ville et ses habitants, porteuses d'expressions et d'érosions. Ara Güler, Berkay Tuncay, Art?ki?ler Les œuvres de Collective & Sevgi Ortaç interrogent comment les images construisent la mémoire visuelle collective de la ville. Depuis la photographie analogique du milieu du siècle jusqu'aux caméras pratiques et aux jpegs cassés, ils examinent la façon dont les images diffusent le sens et affectent.
Tous ces artistes enregistrent, documentent, reproduisent, montent, effacent et manipulent les images de la ville, soit celles qui se forment directement sur ses surfaces, soit celles qui sont transposées sur les écrans, afin de traiter la densité de l'information et trouver de nouvelles possibilités d'interaction.
Kapwani Kiwanga
Leave No Stone Unturned [group show]
Le Cube - independent art room, Rabat (MA)
Leave No Stone Unturned [Remuer la terre] est la première exposition collective au Maroc qui initie des réflexions sur la nature, la politique et les structures de pouvoir, allant du Maroc à la Tunisie, en Israël/Palestine, de l'Afrique du Sud à Haïti, à la Turquie et même aux déserts. Il est essentiel d'encourager le dialogue sur la question de la flore et des systèmes de significations, en particulier dans une perspective postcoloniale et dans un échange Sud-Sud. En fouillant dans la terre, les graines et les plantes, nous découvrons une autre nature : une nature construite non seulement par ses relations avec l'homme - souvent dans la domination et l'exploitation, et également par le respect, la spiritualité et la guérison - mais qui réclame son propre pouvoir.
Clelia Coussonnet
Nikita Kadan
FEELINGS - KUNST UND EMOTION [group show]
Pinakothek der Moderne, Munich (GE)
D'un point de vue émotionnel, 100 images, objets et films d'une quarantaine d'artistes contemporains internationaux vous invitent à aborder l'art de manière intuitive.
Qu'est-ce que l'art déclenche en nous ? Dans quelle mesure la vision de l'art dépend-elle de nos expériences et souvenirs personnels ? Quels sentiments se dégagent lorsque nous regardons des œuvres d'art alors que seule l'intuition guide notre regard ?
L'exposition FEELINGS vise à stimuler ce dialogue direct entre l'œuvre d'art et le spectateur afin de motiver un débat émotionnel intense.
Bady Dalloul
Diaspora at Home, CCA + Kadist [group show]
Center for Contemporary Arts, Lagos (NG)
Africa is often seen as a continent of people on the move. Great migrations figure in the myths of origins for many ethnic groups: for example, the Bantu expansion of movement from central Africa, the 'Hamitic myth' of migration from north to south, and even the Voortrekkers' 'Great Trek' in South Africa. These stories serve an important function in the construction of Africa and its people in the modern world. In the context of current global discourse where "South-North exodus" occupies media attention and becomes ever more precarious, statistics show that most Africans move within their own country, in rural-to-urban migration, or to other countries in the same region, therefore creating diasporas within the continent and in their own countries.
While the term diaspora is now used to refer to any migrants group and their descendants who maintain a link with their place of origin, it is rarely applied to African populations within Africa, raising the critical question: why not?
A dearth of diasporas within Africa seems strange when one juxtaposes two persistent themes that often recur in many discussions about Africa: a long history and practice of migration within the continent; and the close attachment of people and place, in particular land.
Sophie Ristelhueber
Theater of Operations [group show]
MoMA, New York (US)
This fall, MoMA PS1 will present a large-scale group exhibition examining the legacies of American-led military engagement in Iraq. While brief, the 1991 Gulf War marked the start of a lengthy period of military involvement in the country that led to more than a decade of sanctions and the 2003 Iraq War. The invasion in 2003 galvanized a broader international response, prompting anti-war protests around the globe. Though the Iraq War officially ended in 2011, artists have continued to examine these conflicts and their ongoing impacts.
Theater of Operations explores the effects of these wars on artists based in Iraq and its diasporas, as well as responses to the war from artists in the West, revealing how this period was defined by unsettling intersections of spectacularized violence, xenophobia, oil dependency, and new imperialisms. On view across the entire MoMA PS1 building, the exhibition will feature the work of over 50 artists including Afifa Aleiby, Dia al-Azzawi, Thuraya al-Baqsami, Paul Chan, Harun Farocki, Tarek Al-Ghoussein, Guerrilla Girls, Thomas Hirschhorn, Hiwa K, Hanaa Malallah, Monira Al Qadiri, Nuha al-Radi, and Ala Younis.
Babi Badalov
Mass Memory Machines [group show]
AR Pavilion, Galleria Rankka, Helsinki (FI)
Les violentes injustices, les particularités dramatiques et les trajectoires complexes des situations d'urgence qui mettent en danger les artistes - qu'il s'agisse d'Afro-indigènes brésiliens, d'Irakiens ou de Kurdes au-delà des frontières contemporaines gorgées de sang de l'ancienne Mésopotamie, d'artistes séculaires sous régimes religieux, d'Européens d'origine rom, de défenseurs de l'environnement ou même de voix contestataires face aux appels brutaux du fascisme "hydra-headed" - sont tous radicalement différent.
Du point de vue de la sécurité - là où vous, cher lecteur, vous observez - toutes ces atteintes à la dignité physique et à la liberté d'expression sont regroupées sous un seul univers : leur absence haptique. En d'autres termes, ces urgences sont à peine ressenties dans l'ici et le maintenant. Ou sentez-vous quelque chose qui érafle votre peau, écarte vos oreilles, pique vos yeux - votre propre personne - cher lecteur ?
Les urgences défilent sur les écrans, générées quelque part, par quelqu'un, par un algorithmique, d'une manière ou d'une autre. Une à une, chacune est bientôt remplacée par une nouvelle plus récente, des marrées en colère montent face à ces informations de masse (erronées). Il a toujours été plus facile de se laisser oublier.
L'édition d'Helsinki du Pavillon des Artists at Risk (AR) est une exposition de témoins et de raconteurs de premier rang ; documents vivants ; créateurs de monuments ; créateurs de machines à mémoire, de mondes dont vous avez peut-être oublié, nié ou jamais appris la langue. Traduisant l'absent physique en présence mentale : l'art de faire mémoire.
Waiting for Omar Gatlato: A Survey of Algerian Contemporary Art [group show]
Fayçal Baghriche, Djamel Tatah
Wallach Art Gallery, Columbia University, New York (US)
Waiting for Omar Gatlato is a survey of contemporary art by Algerian artists and by those in its diaspora. The project expressly refuses thematic axes, such as memory or exile, the violence of the civil war, in favor of the open-ended framework Algerian film critic and lawyer Wassyla Tamzali sets out in her eponymous volume, published in Algiers in 1979. In her book, Tamzali argues that Merzak Allouache?s 1976 feature film Omar Gatlato represents a turn toward the individual in Algerian society, their desires and the contradictions they struggle with. This exhibition proposes that an analogous ouveture vers le quotidian is taking place today's art scenes and, indeed, even in its streets.
The Algerian context is hard to integrate into a broad regional history because it is exceptional, even when viewed together with its North African neighbors, Tunisia and Morocco. The specificity of its long, intimate colonial relationship to France, the fact that it experienced a violent Islamic coalition movement in the 1990s, decades before the rise of ISIS, and the significance of its non-Arab, Muslim Berber minority in political discourse and cultural life are just a few factors contributing to this exceptionalism.
"En Attendant Omar Gatlato" is presented with full acknowledgment of this exceptionalism and the attendant impossibility both political and aesthetic of representing an artistic context that is at odds with its own national mythology. The exhibition nevertheless takes a claim for national specificity seriously, not as a way to essentialize artists from Algeria or its diaspora, but as an important structuring condition of their cultural production both at home and abroad.
Kapwani Kiwanga
The Sun Ra repatriation project
Le Fresnoy, Tourcoing (FR)
The Sun Ra Repatriation Project propose un geste artistique qui a pour but le rapatriement de Sun Ra à son lieu d'origine: Saturne. Musicien de jazz mort en 1993, Sun Ra témoigne de parvenir de Saturne et prône une philosophie «astro-black» dans laquelle il affirme son origine extraterrestre. Inspiré par la mythologie de Sun Ra, The Sun Ra Repatriation Project crée un système de communication interplanétaire sur quatre étapes: Phase I - Production d'image Un portrait robot de Sun Ra est produit à partir des interviews vidéo effectuées avec ceux qui l'ont connu. Phase II - Codage et émission Le portrait est encodé afin d'être émis par des ondes radio vers Saturne. Phase III - Réception et Observation Les informations en provenance de Saturne sont observées, enregistrées et diffusées dans l'espace d'exposition sous forme de sons. Phase IV - Analyse, Transcription, Carnet d'observation Ces informations sont analysées et transcrites régulièrement afin d'établir un carnet d'observation. Ce carnet sert d'archive et de document d'étude dans lequel se déchiffrera peut-être un message de Sun Ra confirmant son retour.
Bertrand Lamarche
Les Rythmes de l'Espace [group show]
Museo della Grafica - Palazzo Lanfranchi, Pise (IT)
Art et Science de Marconi aux ondes gravitationnelles
L?exposition, organisée par Stavros Katsanevas, propose un fascinant voyage entre art et science sur fond de découvertes passionnantes en physique contemporaine.
La découverte récente des ondes gravitationnelles issues de la fusion de trous noirs et / ou des étoiles à neutrons produisant des vibrations dans l?espace-temps, ajoute le ?rythme? ou, dans un certain sens, le ?son? de l?espace, à la compréhension millénaire de l?Univers en tant qu?image visuelle sublime mais silencieuse ; donnant l?occasion d?aborder à nouveau l?intégration de l?humain dans le cosmos, la terre et la société. Le parcours de l?exposition présente des installations, sculptures, vidéos, ?uvres graphiques et photographies réalisées par les artistes suivants: Gorka ALDA, Pavel BÜCHLER, Attila CSÖRG?, Raphaël DALLAPORTA, Raymond GALLE, Bertrand LAMARCHE, Liliane LIJN Letizia DE MAIGRET, Aitor ORTIZ, Tomás SARACENO, Jol THOMSON.
Sophie Ristelhueber
Photographies et documents - 1983 à 2018 [group show]
Frac PACA
Photographie et documents, 1983-2018 est le deuxième rendez-vous dans les murs avec une histoire de la collection du Frac. Cette exposition met en avant des problématiques liées à l’évolution de ce médium, tant au niveau de sa conservation, que de sa production et plus largement du statut de la photographie dans une société contemporaine de l’image.
Après plus de 35 ans d’existence, le Frac dispose aujourd’hui d’une collection riche de plus de 1 000 oeuvres de 540 artistes qui, tout au long de l’année, se donnent à voir sur l’ensemble du territoire régional, national et international, au rythme considérable d’un millier de prêts par an. Cinq ans après son installation dans le bâtiment de Kengo Kuma, le Frac prend le pari de consacrer chaque année une exposition à sa collection.
L’aventure des Frac n’est pas dénuée d’un grand nombre de paradoxes. Tout un chacun a son avis sur la question ce qui démontre, s’il le fallait, que nos Frac appartiennent à l’histoire collective. Et le caractère public de la collection nous conduit aujourd’hui à rendre visible au plus grand nombre ces oeuvres fortes qui rentrèrent au Frac il y a maintenant une trentaine d’années, entre 1983 et 1990. Le premier paradoxe, et non des moindres, est de parler de collection alors que nous sommes un Fonds régional d’art contemporain. Le deuxième est d’utiliser ce patrimoine contemporain en favorisant sa monstration parfois à la limite des normes de conservations en vigueur. La fortune critique des Frac est riche d’articles et points de vues divers et variés sur l’usage de ces collections financées par l’argent public. Cette valeur d’usage est importante car elle porte en elle toute la symbolique d’une collection qui se donne pour ambition de sensibiliser le plus grand nombre à l’art contemporain. C’est enfin le miroir d’une époque, et il est toujours très difficile d’écrire le récit du présent en toute objectivité.
Une forme de subjectivité totalement revendiquée et assumée car, à l’inverse d’une collection privée, constituer la collection du Frac est le fruit d’un travail collectif et de la mobilisation d’experts bénévoles qui façonnent par leurs propositions cette collection publique. Leurs choix permettent de revenir sur l’histoire du goût d’une époque, sur une actualité artistique dont on mesure à quel point elle est rythmée par un temps court et des affinités esthétiques qui n’ont de cesse de se renouveler.
Cette exposition du fonds photographique du Frac est l’occasion d’une collaboration avec le Centre Photographique de Marseille qui inaugurera également le 11 octobre un focus sur les collections photographiques du Cnap.
Sophie Ristelhueber
La vie moderne [group show]
Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (FR)
Le parcours est également inspiré par les grandes étapes de la construction du bâtiment qui l’abrite, et par les grandes donations qui ont enrichi la collection jusqu’à nos jours.
En mai 1937, Paris inaugurait l’Exposition internationale des arts et des techniques dans la vie moderne et le musée ouvrait pour la première fois ses portes, au sein d’une aile du Palais de Tokyo. Prenant pour point de départ ce
moment fondateur, l’accrochage se déploie à partir des salles monumentales où sont présentés les Rythmes des Delaunay, évocation de ce nouveau décor de « la vie moderne » qui accompagne les premières décennies du XXème siècle. Il se développe ensuite à travers une présentation chronothématique, autour des principaux chefs-d’oeuvre, entrés dans les collections grâce à la générosité de grands donateurs (Vollard en 1937, Girardin en 1953, Amos en 1955, Henry-Thomas en 1976, 1984, 1986). Sont ainsi représentés Picasso, Matisse, Braque, Derain, Dufy, Freundlich, Léger, Buffet, Rouault, Bonnard, Vuillard, Fautrier, Picabia, Ernst, De Chirico… En écho aux mouvements artistiques qui ont façonné l’histoire de l’art depuis le fauvisme et le cubisme, l’accent est mis à la fois sur le surréalisme et sur les réalismes, ainsi que sur l’abstraction et les nouveaux courants d’après-guerre qui se sont épanouis à Paris, devenue « capitale de l’art moderne ».
Le parcours se poursuit avec les nouvelles voies ouvertes par les artistes dans les dernières décennies du XXème siècle, alors qu’ils cherchent à combler définitivement le fossé entre l’art et la vie, autour du mouvement Fluxus et de
la figure de Beuys, interrogeant la place et le rôle de l’artiste dans la société. Grâce à la donation Werner, une séquence est dédiée aux artistes allemands confrontés aux mêmes enjeux outre-rhin. La présentation se poursuit avec les formes d’abstractions radicales et les nouveaux défis de la peinture contemporaine, qui remettent en perspective le geste artistique et la création picturale au tournant du XXIeme siècle. Le parcours s’achève autour des dernièresacquisitions contemporaines, qui participent à l’élaboration d’une nouvelle idée de la modernité, reflet de nos sociétés actuelles.
Marion Verboom
De la Terre à la Lune [group show]
CAC Passerelle de Brest (FR)
Vingt ans après la dernière présentation des ?uvres de la collection du Frac Bretagne à Passerelle, et au moment même où Etienne Bernard vient d?en être nommé nouveau directeur, cette exposition présente une sélection d??uvres issues des dernières acquisitions, enregard de pièces plus historiques, invitant le spectateur pour une expédition onirique, de la Terre à la Lune.La première idée d?exposition suivait la thématique du voyage et de la mer, dans le contexte du retour du Canot de l?Empereur à Brest, après plus de 70 ans d?absence pour cause de guerre. On évoquait Homère, Conrad, Rimbaud, les grandes épopées et nous faisions un premier choix entre esthétique des ?uvres et thématique, sans oublier notre propre plaisir de la découverte, parmi les 5000 ?uvres du Frac. Et tout cela avec la collaboration de sa directrice d?alors, Catherine Elkar.Après quelques péripéties et imprévus, il fallut faire une deuxième sélection qui nous a entraînés audacieusement de la Terre à la Lune, à travers une trentaine d??uvres qui se croisent, se répondent, déambulent entre l?air et l?eau, le minéral et les galaxies, l?énergie et le monde du rêve non sans humour et même une dose de dérision et en filant les métaphores. Ce sont pour beaucoup des acquisitions récentes mais nous nenous sommes pas interdit de faire des filiations.L?Abrestoised?Olivier Tourenc et Les Grands Sélénitesde Di Matteo nous entraînent dans un voyage de la Terre à la Lune, qui passe par l?Ithaquede Marcel Dinahet ou Maya, l?île perdued?Alexandre Ponomarev. Le No Piped?Etienne Bossut donne la mesure, Guillaume Leblon et Stephen Pippin parlent du temps, Marcel Broodthaers rêve. Richard Long marche dans le paysage et y crée ses cercles magiques comme Wilfrid Almendra et son Grand Opusquand Nikolas Fouré et les Mesures, Marion Verboom et sesConcrétions ou Nicolas Floc?h nous ramènent sur terre. Gloria Friedman voit Le Soleil levant sur la rivière, à travers des tuyaux de plastiques, près des têtes de Méduses en terre cuite de Michel Gouéry. La Ventrued?Anita Molinaro expose son extravagance et ses outrances, confrontée à la pureté des formes de Briac Leprêtre.Vous voyez, nous ne sommes pas sérieux mais nous espérons faire partager le plaisir de voir ou de revoir des ?uvres dans un espace qui permet le voyage.
Wesley Meuris
La Bonne Education [group show]
Centre d?expositions du Munaé, Rouen (FR)
Une exposition conçue par le FRAC Normandie-Rouen, commissariat Véronique Souben.
À l’occasion de la célébration des 140 ans du Musée pédagogique créé par Jules Ferry, le Frac investit, pour la première fois le MUNAÉ, pour une exposition d’envergure.
À partir d’œuvres de son fonds mais aussi d’emprunts à des collections publiques, cette exposition est l’occasion de découvrir comment les artistes contemporains se sont emparés de l’école, son mobilier et ses méthodes pédagogiques, pour le propulser dans la sphère artistique.
Tantôt bonnet d’âne ou professeur, les artistes détournent les outils de l’écolier, du compas au tableau noir, rejouent l’alphabet comme l’atlas et développent des approches à la fois ludiques et interactives de l’éducation. Se compose alors, dans cette exposition, un nouveau récit d’apprentissage où savoir rime avec pouvoir.
Le parcours de l’exposition est scindé en deux axes. Le premier est consacré au mobilier scolaire et aux outils à la fois de l’élève et du professeur. Les artistes contemporains s’ingénient à détourner cahiers, sac à dos, pupitres et livres pour en restituer des visions parfois politiques, sociales mais aussi récréatives. L’univers de l’école, de l’étude, devient l’élément moteur pour des expérimentations formelles, narratives et conceptuelles. L’exposition se poursuit à l’étage supérieur avec une deuxième partie relative à l’enseignement et plus précisément au jeu comme méthode de transmission du savoir. Du tapis d’éveil à la marelle en passant par le mikado, les artistes revisitent les classiques des jeux pédagogiques.
Parmi les 93 œuvres exposées, cette exposition est l’occasion de retrouver les œuvres d’artistes à la renommée internationale comme Barbara Kruger, Eric Duyckaerts ou Annette Messager mais aussi d’artistes très présents sur la scène nationale tels Aurélien Froment, Julien Discrit ou Julien Prévieux, et notamment des artistes très actifs du territoire normand tels Sophie Dubosc, documentation céline duval ou Simon Nicaise.
Bady Dalloul
D [group show]
FRAC Île-de-france, Le château, Parc culturel de Rentilly, Bussy-Saint-Mar (FR)
Le frac île-de-france organise au Château de Rentilly (Parc culturel de Rentilly - Michel Chartier) une exposition à partir de sa collection relevant intrinsèquement du plus pur des hasards : un tirage au sort, ouvert à tous via un plugin sur le site internet du frac, a été organisé du 05 mars au 25 mars 2019 pour choisir une lettre de l'alphabet, lettre déterminant le choix des artistes exposés. La lettre « gagnante » est le « D » : tous les artistes présents dans la collection du frac dont le nom commence par « D » font donc partie de l'exposition et toutes leurs oeuvres sont systématiquement présentées *.
Tout en constituant une véritable première, le projet s'inscrit dans une logique de travail avec la collection favorisant l'expérimentation - tout en respectant les oeuvres et les artistes dont il est question -, notamment par une approche à la fois ludique et conceptuelle.
À l'image d'expositions organisées par le passé, que ce soit au Plateau ou au Château, tout comme dans la lignée d'expositions historiques - des surréalistes, de Fluxus aux propositions plus récentes de Bertrand Lavier ou de Bob Nickas -, il s'agit ici de définir une règle au préalable - un protocole - et de s'y tenir de façon rigoureuse, voire drastique.
Ainsi, là où en général se détermine en premier lieu le véritable parti pris d?une exposition - en l'occurrence la sélection des oeuvres -, se met en place un principe prédéterminé ne laissant aucune place à un choix d?ordre subjectif.
D'un autre point de vue, il s'agit de quelque chose de véritablement arbitraire - la définition de la règle en question - qui régit en grande partie la suite des opérations?
Au-delà de ce paradoxe apparent, l'exposition et ce parti pris permettent la présentation et la confrontation d'oeuvres sous un jour totalement inédit.
Détachées de toute thématique préexistante ou prédominante, elles se présentent de fait en une parfaite autonomie. Et c'est là le véritable but du jeu : donner à voir les oeuvres de la collection pour ce qu'elles sont, sans présupposé ni parti pris, dans toute leur intégrité.
Sophie Ristelhueber
"la Caixa" Collection of Contemporary Art [group show]
Whitechapel Gallery, London (UK)
A strange metal object lies shattered in the desert sands. Is it from outer space? Or is it a fragment of our military disasters? This image by Sophie Ristelhueber (b. 1949, France ), taken in Kuwait after the Gulf War, is likened by novelist Tom McCarthy (b. 1969, UK) to the starling's nest colonised by honey bees in W.B. Yeats's Meditations in Time of Civil War (1922). The photograph and poem are the starting point for Empty House of the Stare, McCarthy's meditation on surveillance and control, and their malfunction and breakdown.
Guest curator McCarthy builds his narrative around the work of seven artists in "la Caixa" Collection of Contemporary Art. In Illuminer (2001) by Steve McQueen (b. 1969, UK), a man watches a report about military operation in Afghanistan on tv in a dark hotel room. A sculpture by Isa Genzken (b. 1948, Germany) - crumpled bookshelves found on a lower Manhattan street after September 11, 2001 - bears an uncanny resemblance to the remains of the twin towers. From his series Destructuras, Aitor Ortiz (b. 1971, Spain) photographs a modernist building as a haunting concrete shell. If the reels of tape in the archive by Pedro Mora (b. 1961, Spain) contain any recordings, they are irretrievable.
We enter the ground floor gallery towards a radiant portal by Eugenio Ampudia (b.1958, Spain) that might offer illumination and clarity but could be a trick of the light, an illusion. Eve Sussman's (b. 1961, UK) film about a worker in City-A, a Central Asia oil town uses an algorithm to determine the sequence of scenes so that, like real life, the story is never the same twice.
Babi Badalov
Het is of de stenen spreken (silence is a commons)
Casco Art Institute, Utrecht (NL)
Het is of de stenen spreken (silence is a commons), four solo shows by Babi Badalov, Ansuya Blom, Ama Josephine Budge, and Mire Lee, opens 14 September!
If together we talk and separately we understand, what might we understand together if we listen to the stones speak? How do we unlearn to speak for the commons and listen to them instead? And how can we protect language commons that are of neither power nor capital?
The Autumn 2019 exhibition program at Casco Art Institute presents Het is of de stenen spreken (silence is a commons), featuring four solo shows of the distinguished artistic practices and languages by Babi Badalov, Ansuya Blom, Ama Josephine Budge, and Mire Lee. Each artist presents forms of communication that transgress the norms and habits shaped by power and capital-driven media.
The exhibitions open on Saturday, 14 September with a celebratory program from 12:00 - 18:00 at Casco Art Institute: Working for the Commons and on het Domplein as part of Uitfeest, the opening of the cultural season in Utrecht organized by Culturele Zondagen.
Kapwani Kiwanga
The Sorcerer's Burden: Contemporary Art and the Anthropological Turn [group show]
The Contemporary Austin, Austin (US)
The intersection of art and anthropology can be traced to the long-standing human desire to collect, classify, and display across cultures and time. In Western societies, the systematic accumulation and exhibition of objects considered to be culturally valuable dates back to the Renaissance-era cabinet of curiosities, or Wunderkammer, the precursor by several centuries to the modern art museum. Meant to inspire and amaze, these cabinets began in private, domestic spaces but over time expanded to entire rooms in the public sphere, eventually becoming what we know today as natural history, anthropology, and ethnographic museums. It wasn?t until the late seventeenth century that the first art museums appeared, taking their cue from these private curio collections turned public, where art collections of the royal, wealthy, and ruling elite made their way into public spaces for exhibition. In many ways, art museums evolved in opposition to natural history museums, the relationship between the two echoing undercurrents of the longstanding discussion between ?high? and ?low? art. In tandem, anthropological endeavors aspired to remain a comfortable distance from notions of fine art, averse to ethnographic methods becoming aestheticized and the inherent colonialist impulses present in both fields. (...)
Larissa Fassler
Stadtschlawinereien [group show]
KOW, Berlin (DE)
It would be funny if it weren?t so sad: humans invented cities so they could live safe and self-determined lives together and fend off assaults from outsiders?and now they find themselves conned and disempowered in the heart of their cities and hustled to the peripheries. By neo-feudal mega-schemes, global corporations, real-estate speculators, and other trojans. And, lest we forget, the true local patriots, the nationalist street sweepers, have gotten in on the hustling.
The city is no longer safe for its citizens. Not because marauding gangs of refugees roam the streets after midnight; they aren?t. But because big business, ever in search of profits, is descending on neighborhoods with a fleet of behemoth projects to pillage the resource that is the city and remake it in its image. One would think that political leaders and parliaments are tasked with protecting the city?s residents from these villains. And in many respects they do protect us. They have been derelict, though, on one core issue: who lives where and how in the city and who owns it, both in fact and symbolically. These questions have emerged as the crux of a deregulated fight for survival in which the political process is losing and capital is winning.
Is that an overly polemical portrayal of the situation? It?s certainly painting with a broad brush; the reality is more complex. But if we look at the art of the past years and decades, it turns out that polemical simplifications of complex issues have often hit the nail on the head, taking stances and building momentum for critical views. Some of this art has been dead serious, formulating a trenchant critique of changing realities and even actively denouncing key players. Some of it has been more mischievous, standing athwart history and whistling a different tune. And some of it has dreamed of another world, of the city that belongs to the people who live in it. It?s a dream that has allied artists with the urban social movements of our age.
These tendencies make art a good indicator of what the city has turned into and what it will (or may) yet become. The exhibition showcases selected positions?some of them by now almost historic, others still shimmering in the bright light of the present?that articulate critical perspectives on developments on the urban scene and voice objections and dissent. The neoliberal economic phantasm has been a slick operator, gradually infiltrating the urban community?s social DNA to alter its blueprint. Many artists have responded with trickery of their own, devising stratagems to counter the rationalized roguery and contesting its hegemony over the public debate.
They?re all city tricksters: the ones who insert themselves into organic neighborhoods whose distinctive historically evolved structures their investments and deals have or will soon have obliterated, overbuilt, and transformed. And the ones who throw a monkey wrench into the works and?without harboring any illusions as to art?s ultimate political impuissance?show us how we can understand, and how we might change, what is happening to the city and to ourselves.
Text: Alexander Koch; Translation: Gerrit Jackson
Nikita Kadan
Never Again, Art against War and Fascism in the 20th and 21st centuries [group show]
Museum of Modern Art, Varsovie (PL)
The show, organised on the 80th anniversary of the outbreak of World War II relies on three precisely determined focal points ? Guernica and the 1930s, the ?Arsenal? exhibition and the 1950s, contemporary art and (post-)fascism ? to present the singular and distinctive tradition of anti-fascist art. It is also held as part of the Anti-Fascist Year, a country-wide initiative of public institutions, NGOs, social movements, collectives, artists, and activists, which goal is to oppose movements endorsing post-fascist ideas, discourses, and practices in current public sphere.
Babi Badalov
Refugees Welcome, Refugees Will Come, Summer Sessions, Free home University
Casa delle Agriculture, Castiglione d'Otranto, Apulia (IT)
Artist Babi Badalov will lead a participatory workshop on mask-making and a collective mural painting with a mixed group of social workers, people in the refugee struggle, and youth from Casa delle Agriculture. Part of a long-term support to this collective of organic farmers, using storytelling, story-placing, and visual self-representation, the work aims to center those thriving against land enclosure, forms of displacement and exploitation. It also celebrates land defenders, the Indigenous resurgence worldwide, and those who fight for a more just, equal, and non-extractive relationship with both human and non-human species.
Babi Badalov
Diary Life [group show]
Kohta, Helsinki (FI)
The diary used to be our most private and secret thing ? until it wasn?t. Think of all the diaries (sometimes with a little lock on them) pried open and read by those described in less than flattering terms on their pages. That scene is a common trope in literature, theatre and cinema, just like the diary entry as a narrative form.
Many diarists have dreamt ? privately, secretly ? about posthumously sharing their life with the interested public. Publishing diaries (and writers? letters, and artists? notebooks) has become a whole industry driven by our lust for illicit insight, and ultimately our hope that process will reveal itself as superior to product.
Social media have accelerated this transformation of the private into the public. Today, it seems, little privacy remains. We upload our lives onto insidiously designed platforms, willingly sharing sensitive data with the real clients of Gmail and Facebook and Instagram. When they pursue us with individually tailored ?prediction products? we feel only vaguely spooked, although their digital mindreading threatens to deprive us of our human unpredictability and thereby of our free will.
Babi Badalov
Racing the galaxy [group show]
Astana Art Show, Kazakhstan (KZ)
The word ?Kazakh,? appears in the 13th century, to signify the ?free man,? the ?wanderer? (nomad) or the ?exiled?; it means a free individual who had left his people for freedom. The spirit of nomadism and freedom shared by the artists is the guiding thread of the exhibition which aims to raise awareness on the dissonances of a changing world and its contemporary mirages.
Racing the Galaxy brings together 20 artists from 15 countries, enriching each other and creating a new intercultural dialogue.
The exhibition deals with the gradual dissolution of dichotomies between East and West, in the era of global communication and the confrontation and melting of cultures, referencing the idea that artistic forms travel, mingle and enrich each other, from one continent to another. Built around the concepts of instability, change and mutation, Racing the Galaxy gathers experiences, territories, continents and people. It reveals the ambivalence of migrating artists and motionless travellers, always taken between different states, different positions.
Racing the Galaxy evokes the impermanence of things, social, political, economic, aesthetic rules and convenes all artistic forms. It embodies the plurality of the contemporary artistic scene facing the new challenges of the contemporary world such as globalization, multiculturalism, identity, gender, minorities, the quest for the future, the instability of perception and preconceived ideas as well as the appropriation of history. These artists lucid and informed by their multiple displacements and by their mastery of new technologies, set up speculative fictions, investigation and diversion strategies, mapping aesthetically social and political problems.
Georges Tony Stoll
Modernité des passions [group show]
École Nationale Supérieure de la Photographie, Arles (FR)
Du 1er juillet au 25 août 2019, pour l?exposition inaugurale de son nouveau bâtiment, l?École nationale supérieure de la photographie d'Arles a le plaisir d?accueillir la collection agnès b., dont le commissariat est assuré par 7 étudiants de l?école. C?est aussi la première fois qu?agnès b. montre une sélection des photographies de sa collection aux côtés de travaux d?étudiants en cours de cursus. L?exposition Modernité des passions, avec le généreux soutien de la Fondation des Artistes, s?inscrit dans le cadre d?un projet pédagogique lié aux pratiques de commissariat. Ainsi, depuis 2018, un groupe d?étudiants a endossé le rôle de commissaire et sélectionné plus d?une centaine d?oeuvres pour réaliser cette exposition. Comment donner à voir la singularité d?une collection ? Comment rendre visibles les pratiques contemporaines de la photographie ? Et comment rendre compte des recherches et des pratiques de l?image et du photographique au sein de l?école ? Tels sont les questionnements au coeur de cette exposition et de l?expérience pédagogique du projet qui tente d?éprouver ce que peut être la modernité aujourd'hui.
Nikita Kadan
Nikita Kadan - Project of Ruins
MUMOK - museum moderner kunst stiftung ludwig wien, Vienne (AT)
The work of Nikita Kadan (born 1982 in Kiev) centers on his artistic exploration of post-communist social and political developments, and their origins and causes in the Soviet system. Kadan produces drawings, paintings, and photography as well as objects, sculptures, and installations. The artist is a sensitive and critical observer and interpreter of historical shifts, and also of the connections and continuities between the communist past and turbo-capitalist present. He is a member of the artists? group R.E.P. (Revolutionary Experimental Space) and co-founder of the activists? group Hudrada. As an activist in the field of art and politics, Kadan also works with architects, sociologists, and human rights activists.
In his exhibition, the artist addresses the visibility and function of the artistic avant-garde in Ukraine within contemporary neoliberalism, which?in the conflict with Russia?is shaped by a politics based on military goals and an ideology of anti-solidarity in the fabric of society.
Kapwani Kiwanga
Material tells [group show]
Oakville Galleries, Oakville (CA)
Taking the politics of making as its point of departure, this group exhibition explores the cultural meanings that emerge from the materials artists use. Drawing on the writings of Édouard Glissant, guest curator Daisy Desrosiers assembles a selection of works that engage often-overlooked narratives within cultural histories, considering the itinerant and opaque legacies that surround certain materials. Ideas of belonging, witnessing, domesticity, and migratory journeys are brought to the fore, engaging shared and self-reflective experiences and inviting audiences to be guided by the stories that they tell.
Nikita Kadan
Tale of Novorossiya [group show]
Municipal Gallery Arsenal, Poznan (PL)
Phrygian Obelisk by Nikita Kadan is linked to the mythological figure of Attis, a symbol of eternally reviving nature. In various versions of the myth, the genitals cut off by the hero in a fit of madness turn into plants or fungi. The obelisk grows out of a vegetable garden, which inconspicuously reminds one about spontaneous gardening in downtown Kiev during the Maydan. The garden refers to the worship of Attis but also to the laws of vegetation, first and foremost to the cyclical nature and reversibility of processes. Both a vertical metal object of human height and plant matter represent mankind; the Donetsk architectural catalogue complements the semiotics by placing a metaphor in the context of a place.
Sophie Ristelhueber
Pays-âges [group show]
Musée de Lodève, Lodève (FR)
Décor du quotidien ou espace de contemplation, le paysage est omniprésent et invisible à la fois. Il n'en demeure pas moins un enjeu politique et sociologique majeur. Les photographes investissent les territoires pour tenter de saisir de nouvelles facettes d'un paysage en transformation. Comment concilier le paysage, figure de la permanence, modelé au fil des âges, façonné par l'homme et la nature, avec l'acte photographique qui semble être lié à l'instantaneité ?
L?exposition PAYS-ÂGES présente les regards croisés d'artistes photographes, vidéastes et plasticiens d?aujourd?hui, livrant leurs perceptions du paysage.
Dans le cadre des 50 ans du lac du Salagou, une salle de l'exposition sera consacrée aux photographies de Georges Souche connu pour ces photos magiques du lac.
AVEC DOVE ALLOUCHE, JOAN AYRTON, FRÉDÉRIC BENRATH, MICHAËL BIBERSTEIN, BEATRIX VON CONTA, THIBAUT CUISSET, VÉRONIQUE ELLENA, ELGER ESSER, GILERT FASTENAEKENS, JEAN-LOUIS GARNELL, WERNER J. HANNAPPEL, ALEXANDRE HOLLAN, ADRIEN MISSIKA, GABRIEL OROZCO, SOPHIE RISTELHUEBER, GEORGES SOUCHE.
Kapwani Kiwanga
Sunlight by Fireside: The Ash Annals
Southern Alberta Art Gallery, Alberta (CA)
Babi Badalov
Stars are Closer and Clouds are Nutritious Under Golden Trees [group show]
MMAG - Mohammad and Mahera Abu Ghazaleh Foundation, Amman (JO)
Stars Are Closer and Clouds Are Nutritious Under Golden Trees is a two-part exhibition and public program taking place at the MMAG Foundation between June 13 and December 5, 2019. The project takes Jean Genet's final book, the poetic and self-reflexive Prisoner of Love (1986), as its point of departure. Love for landless revolutions inspired Genet to narrate another kind of story about his time with the Palestinian fedayeen and the Black Panthers during the 1970s.
Reconsidering the vocabularies and incomplete histories of 20th-century political subjectivity, Stars Are Closer and Clouds Are Nutritious Under Golden Trees inhabits different times and spaces, thinking in the languages of the region, including Arabic, English, French, Kurdish and Turkish. The program connects figures of the political left from Turkey who fought in Palestine in the 1970s with Palestinian feminist movements of the British Mandate period. It follows the story of the Portapak camera that recorded Jean Genet in Jordan and then traveled to North America and Africa, feeding into the eroticism of revolutionary desire and power while highlighting the contemporary dilemma of the Kurdish autonomous women's movement in northern Syria. In other fragments of history, the Soviet film archive recently found in Amman walks alongside an accelerated dream that was triggered by the once-iconic political spectacle of the plane hijackings. The fighters of Monique Wittig's Les Guérillères (1969) merge with the Black Panther who found inspiration in the poetry of Palestinian Samih al-Qasim.
These narrative fragments form a political and poetical imaginary that will gradually take over the MMAG Foundation over six months. The two parts of the exhibition, opening on June 13 and September 19 respectively, will be bridged by a public program that includes lectures, conversations, screenings and workshops. The project is a collective effort by artists, activists, archivists and academics to explore the different ways we can counter hegemonic discourses and histories of the context.
Because the world needs other kinds of stories.
Sophie Ristelhueber
Framed Landscapes, European Photography Commision 1984-2019 [group show]
Museo ICO, Madrid (ES)
Curated by Frits Gierstberg - art historian, critic and curator and Head of Exhibitions at the Nederlands Fotomuseum in Rotterdam (Netherlands) -, this exhibition and its catalogue bring together, for the first time in Spain, a number of long-term photography commissions that focus on the changing rural, urban and suburban European landscape. Both cover a period from 1984 until today and concern projects that have been given by public or semi-public institutions in a number of European countries, regions and cities. Works by almost sixty photographers will be presented along the many publications that were produced in the context of the selected commissions: Mission photographique de la DATAR (France), Mission photographique Transmanche (France), Linea di Confine per la Fotografia Contemporanea (Italy), Ekodok-90 (Sweden), Fotografie und Gedächtnis [Photography and Memory] (Germany), Long-Term Photographic Observation of Schlieren (Switzerland), Places. Denmark in Transition (Denmark) and RO_Archive (Romania).
Museo ICO presents a selection from the collection of the CRP/.
Bertrand Lamarche
Conversation entre Anne Bonnin et Bertrand Lamarche
Fondation d'Entreprise Ricard, Paris (FR)
Un nuage réticulaire lumineux se meut lentement au plafond et dessine des figures indéfinies, des galaxies dans lesquelles chacun projettera selon sa fantaisie des êtres ou des choses. Or, c'est une image, dont le mouvement résulte d'un dispositif simple, animé d'un mécanisme quasi horloger : l'image est en effet le reflet d'une lumière sur une plaque en rotation, couverte de papier miroir. Son titre initial Réplique (2008) s'est transformé en (Réplique (baphomètre) lors de sa reprise à la Galerie des espèces disparues au Musée d?histoire naturelle, en 2012, s'enrichissant d?un nom mystérieux, à l?étymologie incertaine : dans le roman éponyme de Pierre Klossowski, Baphomet désigne une puissance occulte, une figure de sagesse et un rite de l'Ordre des Templiers : c'est un souffle qui circule et passe d'un personnage à l'autre, un principe que Klossowski qualifie de « prince des modifications ». Le Baphomètre de Lamarche, qui en est inspiré, constitue donc la mesure d'un principe intangible qu'il concrétise aussi.
Cette ?uvre est parfaitement représentative de l?art de Lamarche qui repose sur des récurrences de figures abstraites et concrètes, telles que la spirale, le vortex, le tourbillon, le tore, mais aussi d?objets, comme la maquette ou le tourne-disque. Depuis une vingtaine d?années, il réalise des installations, des dispositifs, plus exactement, qui produisent des images, du son et du mouvement, en s?appuyant sur des faits concrets. Ses modèles d?architecture se réfèrent ainsi à des projets urbains des années 1950 et 1960 à Nancy, tandis que nombre d??uvres reproduisent des phénomènes physiques ou météorologiques, le cyclone ou la brume en particulier, sous forme d?effets spéciaux rudimentaires. Envahies d?un brouillard, ses maquettes se transforment en décor de mutations entropiques (Fog Factory, Map). Filmé en temps réel et projeté sur grand écran, un tourbillon dans un petit bocal devient une tornade dans un désert (Vortex, Kathy). Un tourne-disque en rotation, couplé à une caméra qui le filme, produit l?image cosmique d?un tore (Tore, Cosmodisco). Ces dispositifs sont en général simples : relevant du bricolage et de l?expérimentation domestique et scientifique, ils offrent le spectacle de leur fonctionnement en temps réel. Ce sont aussi des machines de vision, impliquant une disjonction entre perception interne et externe. Une vidéo filmée à l?intérieur de la maquette d?un tunnel nous aspire dans un espace-temps infini (Cyclotunnel). Ses ?uvres, qui fonctionnent souvent en circuit fermé, suggèrent des états d?hypnose et de fascination qui pourraient « ressembler à une caméra qui filme l?image qu?elle produit. » Lamarche distille, de façon discrète, une ironie absurde, à l?instar de ce cylindre d?aluminium, un conduit de soufflerie, qui tourne sur lui-même (Lobby (hyper-tore)).
Notre entretien avec Bertrand Lamarche sera l?occasion de revenir sur les thèmes et les figures qui hantent son ?uvre et constituent son univers. Nous invoquerons ses fantômes, à travers les films, les livres, les musiques, qui l?habitent et l?inspirent.
Cet entretien nous donnera également l?opportunité de présenter le catalogue de l?artiste, The Plot, publié en décembre 2018 par La Maréchalerie / ENSA V, École nationale supérieure d?architecture de Versailles, textes d?Ingrid Luquet-Gad et Nathalie Leleu.Un nuage réticulaire lumineux se meut lentement au plafond et dessine des figures indéfinies, des galaxies dans lesquelles chacun projettera selon sa fantaisie des êtres ou des choses. Or, c?est une image, dont le mouvement résulte d?un dispositif simple, animé d?un mécanisme quasi horloger : l?image est en effet le reflet d?une lumière sur une plaque en rotation, couverte de papier miroir. Son titre initial Réplique (2008) s?est transformé en (Réplique (baphomètre) lors de sa reprise à la Galerie des espèces disparues au Musée d?histoire naturelle, en 2012, s?enrichissant d?un nom mystérieux, à l?étymologie incertaine : dans le roman éponyme de Pierre Klossowski, Baphomet désigne une puissance occulte, une figure de sagesse et un rite de l?Ordre des Templiers : c?est un souffle qui circule et passe d?un personnage à l?autre, un principe que Klossowski qualifie de « prince des modifications ». Le Baphomètre de Lamarche, qui en est inspiré, constitue donc la mesure d?un principe intangible qu?il concrétise aussi.
Marion Verboom
Some of Us [group show]
NordArt, Büdelsdorf (DE)
For the 21st time, the exhibition will be presenting paintings and sculptures, photographs and installations by 200 selected artists from all over the world. NordArt is one of the largest annual exhibitions of contemporary art in Europe. NordArt, conceived by Chief Curator Wolfgang Gramm, year after year redefines itself anew and setting new priorities. Around 3,000 artists from 102 countries applied for the NordArt 2019.
This year's Focus Country is on France, with its own pavilion under the patronage of the Ambassador of France in Germany, Anne-Marie Descôtes.
FRENCH PAVILLION - Some of Us
Curator: Jérôme Cotinet-Alphaize
Associate curator: Marianne Derrien
The country pavilion titled ?Some of Us? is dedicated to French female artists born between the late 1960s and early 1990s who have made a name for themselves in our neighbouring country and beyond in recent years. The exhibition aims to investigate the development across two generations of women, illuminating commonalities and examining what is typically French or perhaps Western.
?Some of Us? is an exhibition in two parts: ?Focus? is based on a selection of emerging artists with recent recognition in France. As a complement to this focus, the second exhibition ?Statement? offers a panorama of more than a hundred female artists.
Kees Visser
Exposition personnelle
Maison Louis Carré, Bazoches-sur-Guyonne (FR)
Les oeuvres sur papier de Kees Visser sont en général de l'abstraction pure, utilisant des aplats de couleur monochromes et des multicouches pour obtenir des effets de couleur subtiles à la surface texturée et cristalline. A la Maison Louis Carré, Visser s'engagera dans un dialogue avec l'espace en utilisant la géométrie de ses peintures et de ses sculptures pour repenser celui-ci et repousser les limites de la peinture contemporaine vers une expression plus minimale et conceptuelle encore.
L'exposition est organisée en collaboration avec la Galerie Jérôme Poggi, Paris, et Berg Contemporary, Reykjavik.
Georges Tony Stoll
La besogne des images - lectures et projections
Le BAL, Paris (FR)
Soirée de lancement de l'ouvrage collectif La Besogne des Images (art, littérature, philosophie) sous la direction de Léa Bismuth, critique d'art et commissaire d?exposition, et Mathilde Girard, psychanalyste et écrivaine, co-édité par Filigranes Éditions et Labanque Béthune.
Ce livre fait suite à l'expérience curatoriale La Traversée des Inquiétudes, menée par Léa Bismuth au centre de production et de diffusion en arts visuels Labanque, à Béthune de 2016 à 2019, mais n'en constitue pas le catalogue. Ces expositions librement inspirées de la pensée de Georges Bataille ont permis l'émergence d'une forme nouvelle de savoir prolongée dans cet ouvrage avec des écrivains, philosophes, artistes.
Lectures de Léa Bismuth, Mathilde Girard, Yannick Haenel, Bertrand Schefer, Pierre Weiss.
Projection d'un film de Georges Tony Stoll, Film, 26 minutes.
Kapwani Kiwanga
The Shape of a Circle in the Mind of a Fish with Plants
Serpentine Galleries, London (UK)
Serpentine Galleries present the third instalment of this year-long symposium and research project, presented as part of the General Ecology project. The Shape of a Circle in the Mind of a Fish with Plants brings together scientists, anthropologists, artists and theologians around plant sentience, plant intelligence, communication with the vegetal world and forms of mysticism and healing. Participants include Saelia Aparicio, Antoine Bertin, Vivian Caccuri, Teresa Castro, Amy Hollywood, Kapwani Kiwanga, Natasha Myers, Michael Marder, Tabita Rezaire, Kim Walker, Elvia Wilk and more to be announced. A new commission from Chris Watson will be presented on the night.
Their Past, Your Present, Our Future - HOTEL EUROPA [group show]
Babi Badalov, Bady Dalloul, Nikita Kadan
Open Space of Experimental Art, Tbilisi (GE)
THEIR PAST, YOUR PRESENT, OUR FUTURE is the third chapter of a series of international exhibitions organised under the title HOTEL EUROPA by French-Italian curator Théo-Mario Coppola. The project is an opened dialogue within different artists practices related to Europe as a state of mind and not necessary as a continent. The third edition of HOTEL EUROPA will highlight the cultural relations between the Georgian art scene and European artists.
Bady Dalloul
The Screening Room [group show]
Tbilisi Art Fair, Tbilisi (GE)
TAF will host GALLERIES dealing in CONTEMPORARY VISUAL ARTS, actively engaged in the organisation of exhibitions and contributing to the contemporary ARTISTIC DISCOURSE. Galleries are selected according to their professional REPUTATION, ARTISTS represented, CURATORIAL DECISIONS, geographical FOCUS, and commitment to building a SOUND ART MARKET. Participants in TAF 2019 edition include, from Georgia, LC Queissier, Erti, Project Art Beat, Ria Keburia Gallery, Window Project, Vanda Gallery, TBC, Baia Gallery, Chardin Gallery. And Kamel Mennour (France), Gisela Clement (Germany), Simone Subal (USA), Rooster (Lithuania), Q gallery (Azerbaijan), Art Agency (Bulgaria), Valid Photo BCN (Spain), Levy Delval (Belgium), L?Aleatoire (France), AB43 Contemporary (Switzerland), Eugster (Serbia), as well as The Screening Room (video art) in collaboration with Gallery Apart (Italy), Madragoa (Lisbon), 22,48m2 (France), Jerome Poggi (France). Galleria Continua (France, China, Cuba, Italy), Vin Vin (Austria), Levy Delval.TAF will host GALLERIES dealing in CONTEMPORARY VISUAL ARTS, actively engaged in the organisation of exhibitions and contributing to the contemporary ARTISTIC DISCOURSE. Galleries are selected according to their professional REPUTATION, ARTISTS represented, CURATORIAL DECISIONS, geographical FOCUS, and commitment to building a SOUND ART MARKET. Participants in TAF 2019 edition include, from Georgia, LC Queissier, Erti, Project Art Beat, Ria Keburia Gallery, Window Project, Vanda Gallery, TBC, Baia Gallery, Chardin Gallery. And Kamel Mennour (France), Gisela Clement (Germany), Simone Subal (USA), Rooster (Lithuania), Q gallery (Azerbaijan), Art Agency (Bulgaria), Valid Photo BCN (Spain), Levy Delval (Belgium), L?Aleatoire (France), AB43 Contemporary (Switzerland), Eugster (Serbia), as well as The Screening Room (video art) in collaboration with Gallery Apart (Italy), Madragoa (Lisbon), 22,48m2 (France), Jerome Poggi (France). Galleria Continua (France, China, Cuba, Italy), Vin Vin (Austria), Levy Delval.
Kapwani Kiwanga
Undefined Territories. Perspectives on Colonial Legacies [group show]
MACBA - Museu d'Art Contemporani de Barcelona, Barcelona (ES)
In April 1955, representatives of 29 newly, and struggling-to-be, independent countries from Asia and Africa gathered for a conference in Bandung, Indonesia, to champion common interests of national sovereignty, decolonisation, anti-imperialism and economic development. The international meeting of new geopolitical alliances represented 54% of the world population at the time and signalled a pivotal moment for postcolonial political order. From this encounter emerged the Non-Aligned Movement (NAM) formed by nations that embraced the above and shunned the polarities of the Cold War ? the Third World. [...]
Babi Badalov
Eldorama [group show]
Le Tripostal, lille3000, Lille (FR)
Le Tripostal, vaisseau amiral de lille3000, déroule le grand récit de l?Eldorado à travers une myriade d'oeuvres d'art contemporain empruntées aux quatre coins du monde avec plus de 40 artistes présentés. En trois chapitres, correspondant aux trois étages du lieu : Les Mondes rêvés, La Ruée et les Nouveaux Eldorado.
Marion Verboom
Les nuits de l'incertitude - L'Entretien Infini [group show]
Fondation Cartier pour l'art contemporain, Paris (FR)
Hans Ulrich Obrist poursuit sa série d'Entretiens Infinis avec la Fondation Cartier lors d'un marathon de la parole au cours duquel il échange avec des artistes de l'exposition.
Avec Gabriel Abrantes (Portugal), Evgeny Antufiev (Russie), Charlie Billingham (Royaume-Uni), Kasper Bosmans (Belgique), Formafantasma (Italie), Miryam Haddad (Syrie, France), Lap-See Lam (Suède), Tenant of Culture (Pays-Bas), Marion Verboom (France) et Jonathan Vinel (France).
Kapwani Kiwanga
Black.Art.Empowerment : I see, I speak, I am movement [group show]
MAI (Montréal, arts interculturels), Montreal (CA)
Dans le cadre de cet événement d?une durée de trois semaines orchestré par Rhodnie Désir, des artistes de descendance africaine de Montréal et de la diaspora animeront rencontres et laboratoires socioartisitiques axés sur les enjeux et les expériences relatives aux droits civils et à l?engagement social. Présenté parallèlement aux performances de cinq artistes internationaux.
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Kapwani Kiwanga
AFROGALACTICA : A brief history of the future [performance]
19/04/2019 20h
Bertrand Lamarche
L'Homme aux cent yeux (la grande revue) [performance]
Le Plateau FRAC Ile-de-France, Paris (FR)
La revue - dans un clin d'oeil aux glorieuses aînées des années 30 et à l'esprit Music-Hall - propose un programme annuel d'interventions performatives. Après une première soirée solo pour chacun des invités, les trois artistes de la troisième saison investissent ensemble les espaces libres du plateau, le temps d?une soirée entre deux expositions.
Babi Badalov
Poetry & Performance. The Eastern European Perspective [group show]
Motorenhalle, Dresden (DE)
Since the second half of the twentieth century, in particular poets and artists in Eastern Europe have taken up the challenge of reflecting on and investigating the instrumentalization of language for communicative and political-ideological purposes. They did so by drawing attention to the material and medial dimension of language, and by creating performative situations for themselves and their audiences within which possibilities of verbal expression could be tested and acted out. The exhibition presents authors from subcultures in socialist states along with contemporary positions. Now and then, poetry and performance take on an exceptional topicality in periods of political crisis, as these ephemeral and flexible art forms enable the reflection of relations and contexts that remain otherwise undiscussed.
11/03/2019 - Workshop: Poetry & Performance
Babi Badalov
Un départ, un exil... une odyssée
Le Cyclop, Milly-la-Forêt (FR)
«Si la Raison n'y peut, que toutes ces morts y aillent, et nous lavent le regard!», Patrick Chamoiseau, Frères migrants.
Des gens périssent dans la Méditerranée, la photo du corps du petit Aylan Kurdi est gravée dans notre mémoire à tous, elle nous rappelle que ce sont des dizaines de milliers de personnes qui se sont noyées dans cette mer pour échapper à la misère, aux guerres depuis ce siècle nouveau.
Le Cyclop est un monument d'histoire de l'art et un monument d'histoire, c'est une sculpture qui fait état des doutes et des luttes du XXe siècle, de ses modifications, c'est une œuvre éminemment politique. L'Hommage aux déportés d'Eva Aeppli nous rappelle l'histoire européenne et l'horreur des camps de concentration et d'extermination nazis. Il nous rappelle l'exode de nos parents, de nos grands-parents lors de la Deuxième Guerre mondiale, pas si lointaine. Si Le Cyclop témoigne de ces événements, il nous rappelle qu'ensemble, nous pouvons agir et changer le monde.
Voyageurs clandestins, expulsés, exilés, migrants climatiques et/ou économiques, réfugiés, enfin, une structure gonflable de 4 000 m2 de l'architecte Hans-Walter Müller a pu en accueillir certains de manière digne, un temps, porte de la Chapelle, à Paris.
Six artistes qui s'intéressent, dans leur travail, au sort des réfugiés ont bien voulu répondre à notre appel pour composer cette exposition et réfléchir à un nouvel horizon d'hospitalité.
Bady Dalloul
Cycle Voir et Agir (performance)
Le Bal, Paris (FR)
Que peut le corps face aux images ? Permet-il l?expression d?une pensée débordant celle élaborée par l?oeil ?
Souhaitant interroger la relation entre le voir et l?agir, dans le prolongement de l?exposition, LE BAL invite six artistes (chorégraphes, danseurs, performeurs) à créer une oeuvre inédite ayant pour point de départ une image document qui joue le rôle de générateur. Dans l?espace d?exposition du BAL, chacune des six pièces présentées mettra en avant la puissance d?agir du corps, ouvrant ainsi un dialogue entre deux systèmes d?appréhension de la réalité. Corps traversés par l?histoire, ceux-ci deviendront aussi bien « le site » de mémoires refoulées que l?expression d?impensés historiques.
Des arts visuels aux arts vivants, il s?agira donc d?ouvrir la scène au dialogue, voire à la confrontation, ne laissant pas d?autres choix au public que de « prendre position ».
Avec :
- Afshin Ghaffarian, danseur et chorégraphe iranien
- Rabih Mroué, artiste et metteur en scène libanais
- Dorothée Munyaneza, actrice, chanteuse, danseuse et chorégraphe britannico-rwandaise
- Laurent Pichaud, danseur, performeur et chorégraphe français
- Alexandre Roccoli, chorégraphe et acteur français
- YOURS, collectif français
Marion Verboom
Jeunes Artistes en Europe. Les métamorphoses [group show]
Fondation Cartier pour l'Art Contemporain, Paris (FR)
Du 4 avril au 16 juin 2019, la Fondation Cartier pour l?art contemporain présente Jeunes Artistes en Europe. Les Métamorphoses, une exposition consacrée à la diversité des voix et à la vitalité des échanges qui animent le vaste territoire artistique européen. Elle réunit 21 artistes de 16 pays s?exprimant à travers la peinture, la sculpture, la mode, le design ou le film. L?exposition sera également rythmée par un ambitieux programme de Soirées Nomades. Premier volet d?une série d?expositions sur les jeunes scènes artistiques à travers le monde, Les Métamorphoses célèbre une nouvelle génération de créateurs incarnant le visage de l?Europe d?aujourd?hui et de demain.
Nikita Kadan
Listen To Us ? Artistic Intelligence
Art Collection Telekom, Plovdiv (BG)
LISTEN TO US is an invitation to listen to the works. Their sensual presence and intelligence are telling a lot about our common reality and encourage our own reflection.
Additionally, beside the works from the Art Collection Telekom, a few newly commissioned artworks by Bulgarian artists and some works of the recent history of contemporary art in Bulgaria will be integrated in the exhibition.
The project is accompanied by its own educational and mediation programme, reaching out to the general public, kids and schoolkids and elderly people. Starting in autumn 2018, first workshops establish practical training experiences for students and curators to mediate content and storylines of the works in the exhibition.The project is curated by Nathalie Hoyos and Rainald Schumacher.
Bertrand Lamarche
Un autre monde dans notre monde [group show]
FRAC Provence-Alpes-Côtes d'Azur, Marseille (FR)
« À l'échelle du cosmique, seul le fantastique a des chances d'être vrai. » Ce postulat énoncé par Teilhard de Chardin au milieu du XXe siècle constitue une excellente entrée en matière pour accéder à cet autre monde, niché à l'intérieur de notre monde, auquel le titre de cette exposition fait référence.
UN AUTRE MONDE///DANS NOTRE MONDE questionne tous azimuts notre rapport au réel à travers de nombreux secteurs de la création et de la connaissance, aux frontières de la science, de la tradition, du fantastique, de la science-fiction et, in fine, du réel. L'exposition ravive une quête de savoir visant à dépasser l'apparente contradiction entre matérialisme et spiritualisme, aux croisements de l'art et de la technologie, de l'alchimie et de l'anthropologie, de l'érudition et de la culture populaire, de l'ésotérisme et de la physique quantique, de l'avéré et de l'imaginaire.
Sophie Ristelhueber
Les Orphelines
Galerie Catherine Putman, Paris (FR)
[...] "Les Orphelins" correspondent aux photographies extraites de travaux réalisés par l'artiste tels que l'image d'un tuyau à la forme étrangement naturelle ou la photographie proche du tableau pictural de deux interrupteurs et d'un mur dont la fissure vient contrarier la géométrie.
Si son oeuvre ne relève pas de l'autobiographie," Autoportrait #2" de 1999 et édité en 2005, rappelle comme un clin doeil la présence de la photographe et sa pratique de terrain. [...]
Bady Dalloul
100% L'EXPO
Festival 100%, Grande Halle de la Vilette, Paris (FR)
La Villette invite la jeune création à investir la Grande Halle et les Folies dans le cadre de la 4e édition du festival 100%. Véritable carte blanche donnée à 6 écoles françaises au rayonnement international, 100% L?EXPO présente une sélection de talents récemment diplômés. Pensée comme un tremplin pour les jeunes créateurs, l?exposition propose un panorama fidèle et exigeant de la scène artistique émergente.
Du 20 au 31 mars, 100% L?EXPO réunit pour la première fois les Beaux-Arts de Paris, l?École nationale supérieure des Arts Décoratifs (ENSAD), La Fémis, l?École nationale supérieure d?arts de Paris-Cergy (ENSAPC), l?École nationale supérieure de création industrielle (ENSCI ? Les Ateliers) et l?École nationale supérieure d?architecture de Paris-Malaquais.
Un panorama inédit de la jeune création française en accès libre !
Babi Badalov
Collection II
Galeria Arsenal, Bialystok (PL)
A collection is a closed set; hence the works selected for the exhibition certainly do not exhaust the topic of the transformations associated with the 1989 breakthrough in all its complexity. Yet the exhibited works obviously point to some issues which thirty years later, and viewed from today?s perspective, still seem not to have been properly worked through.
The main objective of the exhibition is to present the most important phenomena that emerged in Polish art after the year 1989. However, the presence of artists originating from Central-Eastern Europe and the countries of the South Caucasus which regained their independence after the fall of the Soviet Union (Armenia and Azerbaijan), is an extremely important element of the project. On the one hand, it arises from the curatorial conception of Collection II; on the other, it points to new, complex artistic geographies in the world of art, which emerged after the fall of communism, the disintegration of the world?s binary divide, and the illusory ?end of history?.
Babi Badalov
Picasso et l'Exil [group show]
Les Abattoirs, Toulouse (FR)
Les Abattoirs, Musée - Frac Occitanie Toulouse proposent une exposition consacrée pour la première fois aux rapports entre Picasso et l'exil espagnol. Déployée sur deux étages des Abattoirs, elle explore comment le bouleversement historique et personnel de l'exil a touché Picasso, et aussi nombres d'artistes qui lui étaient contemporains.
Picasso et l'exil prend la suite de l'exposition Guernica présentée au musée national Picasso à Paris, qu'elle prolonge avec un nouveau volet, un volet contemporain, comprenant des appropriations de Guernica comme oeuvre de paix, des interventions artistiques sur l'exil, ainsi que des invitations à des commissaires et des artistes espagnols, complète cette thématique sur le site des Abattoirs. Dans le cadre d'un ensemble pensé à l'échelle du territoire, des expositions d'art contemporain sur les thèmes de l'histoire et de l'exil seront également développés dans d'autres sites toulousains et dans toute la région Occitanie, sous l'intitulé Je suis né étranger.
Fayçal Baghriche
Rumeurs & Légendes
Musée d'art moderne de la ville de Paris, Paris (FR)
Parallèlement à l?exposition de Thomas Houseago, et à l?occasion de nouvelles donations majeures, le nouvel accrochage des collections du Musée d?Art moderne explore le thème de la narration envisagée comme une expression plastique plutôt que littéraire. Tel un récit révélé à travers l?histoire et le temps, Rumeurs & Légendes présente un art confronté à son actualité politique, sociale et esthétique tout en restant perméable aux aléas de l?histoire personnelle.
Nikita Kadan
The Influencing Machine [group show]
Nicodim Gallery, Bucarest (RO)
Inspired by a True Story: What was the Network of Networks?
Thirty years ago as the Soviet Union collapsed, the Open Society Institute, an unprecedented civil society initiative created by philanthropic activist George Soros, stepped in to facilitate vulnerable transition in most major cities throughout Eastern Europe and Central Asia. This non-governmental organization helped to implement a wide variety of neoliberal educational initiatives in areas such as public health and independent media that accelerated the path towards democracy and free-market thinking—ideals that were often incompatible with the previous system. One of the prolific ways this was done was by ushering in the most avant-garde program of contemporary art in human history in the form of the Soros Centers for Contemporary Art (SCCA), established in twenty major cities across the former bloc. [...]
Babi Badalov
Southern Constellations: The Poetics of the Non-Aligned
Museum of Contemporary Art Metelkova, Ljubljana (SI)
The exhibition Southern Constellations: The Poetics of the Non-Aligned emphasizes the ideas, ideals and principles of the movement, particularly in close connection with its cultural policies and place them in a contemporary context with the question: Could there be a non-aligned contemporaneity? And if so, what would it be like? However, the topics covered in the exhibition are not to be considered some kind of exoticism of the past, nor do they harbor nostalgia for the movement itself. Instead, the focus is on the way the ?southern constellations? envisioned forms of politics that took as their starting point the life of peoples and societies that had been forcibly relegated to the margins of the global economic, political and cultural system. Struggles against poverty, inequality, and colonialism in the world system coupled with transnational solidarity which took many concrete forms could be included in a reconsideration of the history and legacies of the NAM today.
Babi Badalov
Zaratustra
YARAT Contemporary Art Center, Baku, Azerbaijan (AZ)
YARAT Contemporary Art Space announces a solo exhibition of visual artist and poet Babi Badalov, running 2 March - 16 June 2019. Born in Azerbaijan and living in France since 2008, Badalov's practice explores the complexities and limitations of language and expressions of gender and sexuality. At YARAT the artist presents an installation made entirely of existing and newly commissioned textile works, offering a timely observation on the conflicts between Azerbaijan's cultural heritage and the contemporary climate of accelerated capitalist growth within the country.
Fayçal Baghriche
Le Vrai du Faux
Festival Art Souterrain 2019 (CA)
Créé il y a 11 ans, le Festival Art Souterrain est une grande exposition d?art contemporain qui investit plus de 6 km de souterrain et 8 lieux satellites.
Pour cette 11e édition, Frédéric Loury, directeur général d?Art Souterrain, a invité les commissaires Maude Arsenault, Martin Le Chevallier et Joyce Yahouda à se questionner autour de la thématique Le Vrai du Faux.
Durant trois semaines, des expositions d?artistes locaux et internationaux et des activités de médiation seront à découvrir dans un parcours souterrain et un parcours satellite. Avec le soutien du Gouvernement du Québec, le festival est gratuit et ouvert à tous. C?est l?un des événements majeurs de la saison hivernale à Montréal qui anime le quotidien de plusieurs milliers de personnes.
Kapwani Kiwanga
Demonstrationsräume [group show]
Albertinum - Staatliche Kunstsammlungen Dresden (DE)
As part of the Demonstration Rooms project, Céline Condorelli, Kapwani Kiwanga and Judy Radul have been invited to reflect on the presentation of the collection in the Albertinum. In various rooms of the museum they have developed artistic interventions that interrogate customary viewing habits and spatial perception. Hence, this project builds upon the ideas of El Lissitzky who in 1926 created a ?Demonstration Room? for the Dresden International Art Exhibition, through which he sought to make the viewing of art a more active process by taking an unconventional approach to interior design. Even today, the progressive designs of Mondrian and Lissitzky still have the potential to inspire innovative thinking.
Dramaturkia [group show]
Babi Badalov, Bady Dalloul
Université d'Anvers, Anvers (BE)
The title Dramaturkia. Chapter I: introduction is inspired by the work of Babi Badalov, an artist and poet from azerbaïjan. The exhibition, which will take place at the university of antwerp from february 22 of 2018 until may 22 of 2019, is the beginning of an exhibition cycle exploring the topic of the middle east. The viewers are to be immersed in a narrative space offering several levels of interpretation dealing with politics, history, women and conceptual ideas. Ten artists from various horizons, coming from the middle east as well as from western europe, will present their personal views on those contemporary issues. The term ?greater middle east? was introduced under the george bush administration in order to reshape this vast ensemble. Its boundaries were arbitrarily determined by the united states. Indeed, history and geography forged the middle east as well as fractured it.
Kapwani Kiwanga
Is this Tomorow ? [group show]
Whitechapel Gallery, London (GB)
In an era when humanity is facing new challenges posed by big data, bioengineering and climate change, Whitechapel Gallery has invited ten groups of artists, architects and other cultural practitioners to explore the potential of collaboration and offer their visions of the future. They imagine scenarios in which queer desire, house music and fracking meet on a mountainside; grief and microbes generate new possibilities for housing; or machines dispense objects and emotions to support our place in the technological world of tomorrow.
Fayçal Baghriche
Immersions urbaines, Festival Travelling
FRAC Bretagne, Rennes (FR)
« L?avènement et la démocratisation des outils vidéos ont permis aux artistes de s?immerger dans les villes pour en extraire le pouls, les rythmes et les circulations »
Samedi 9 et dimanche 10 février 2019, de 12h à 19h, Clair Obscur et le Frac Bretagne s?associent pour une programmation de films d?artistes contemporains dont l?espace urbain est au c?ur de la démarche tels que Francis Alÿs, Fayçal Baghriche, Cécile Hartmann, Hervé Beurel.
Kapwani Kiwanga
Safe passage
MIT List Visual arts Center, Boston (US)
At the core of Safe Passage, Kiwanga?s exhibition at the List Center, is an engagement with racialized surveillance and the power dynamics inherent in seeing and being seen. Kiwanga follows the lineage of surveillance and positions it in relation to blackness in America, from its roots in slavery to the role that technology performs today. Safe Passage presents four recent interconnected bodies of work that address the history of forced visibility, strategic concealment, and networks of resistance.
Babi Badalov
Criteria
Galeria do Torreão Nascente da Cordoaria, Lisboa, (PT)
The invitation of the Câmara Municipal de Lisboa to Fundación ARCO to hold the Criteria exhibition falls within its programme of exhibitions of private collections that began with the Fundación Serralves Collection and that of Fundación La Caixa. This invitation will serve to further strengthen, if possible, ARCO and IFEMA’s ties with Portugal, as well as to continue furthering the work of Fundación ARCO in promoting the collecting and appreciation of contemporary art, especially on the Portuguese art scene.
Wesley Meuris
'stil' ('silent') [group show]
De Ketelfactory, Schiedam (NL)
In 2019 De Ketelfactory celebrates its 10-year anniversary. A wonderful occasion to bring together all artists who ever exhibited work here.
Winnie Teschmacher invited them to create a work of art about ‘silence’, no bigger than 30 x 30 x 30 cm. Allof the artists accepted her invitation. It is the start of De Ketelfactory’s ‘Silence collection’.
The images, writings, films and objects will be presented downstairs. The setup will change regularly, making for a constantly changing exhibition.
The ‘Silence collection’ has a predecessor. Some thirty years ago, a mysterious Museum of Silence travelled through our country. Curator and artist Rob G.M. Vrakking had used mail art to ask hundreds of national and international artists to send him an object about silence.
The response was overwhelming: sculptures, paintings, drawings and written pieces arrived in the post.
After ten years, the collection was consigned to the Osthaus Museum in Hagen, Germany. There, the works lay wrapped up and unseen in the attic for years.
In 2018 Kester Freriks – writer of the book Silence, space, darkness – appealed for the Museum of Silence to be brought back and exhibited in the Netherlands once more.
De Ketelfactory accepted the invitation and collected the archive from Hagen.
For the next months, the collection will be displayed in alternated setups on the top floor of De Ketelfactory.
Fayçal Baghriche
On danse ?
MUCEM - Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée, Marseille (FR)
On danse ? Oui, on danse. Tous. On n’est pas forcément Nijinski, Beyoncé, ni Fred Astaire, mais peu importe, à un moment ou à un autre, on danse : dans une fête, en club, dans un concert, ou seul dans son salon. La danse n’est pas qu’une affaire de virtuoses, nous la connaissons et la fabriquons tous. C’est bien de cela que traite l’exposition « On danse ? », présentée au Mucem : un fait social partagé, créateur de liens, qui traverse nos vies et nos sociétés de part en part.
Du corps, premier territoire de la danse, à la transe qui nous le fait oublier, l’exposition invite à découvrir la danse là où on n’a pas l’habitude de la voir et à réaliser à quel point elle modifie le rapport à soi et aux autres.
Dans une scénographie qui invite au mouvement, le visiteur est libre d’aller et venir, s’asseoir, s’étirer, s’allonger, s’adosser, pour découvrir films, pièces sonores et extraits de textes. Ces œuvres sont agencées en un flux audiovisuel de six heures qu’il s’agit de prendre au vol pour quelques minutes ou quelques heures.
Libre à vous de passer d’un écran à un autre, d’éprouver et choisir la façon dont vous regardez, écoutez, au gré des volumes, des courbes et des matières de l’espace d’exposition… On danse ?
Kapwani Kiwanga
Grace Wales Bonner : A Time for a New Dream [group show]
Serpentine Sackler Gallery, London (GB)
Grace Wales Bonner explores mysticism, ritual and magical resonances within black cultural and aesthetic practices. Over the course of one month, a multi-sensory installation and a series of happenings will invite contemplation and activate the spaces of the Serpentine.
The exhibition will include a series of site-specific shrines by Kapwani Kiwanga, Eric N. Mack, Paul Mpagi Sepuya and Grace Wales Bonner. The musician Laraaji will lead a series of meditation workshops during the exhibition?s opening days that will become a lasting shrine of sound within the space, whilst Rashid Johnson?s installations using carpets will create a sense of grounding throughout the Gallery. Interested in the improvisation, intentionality and repurposing of shrines from the Black Atlantic, Wales Bonner will draw upon their relational nature, as material portals into multiple worlds and frames of experience.
Babi Badalov
Les réfugiés viendront ...
Le Safran, Amiens (FR)
Figure de l'art underground de Saint-Pétersbourg dans les années 1990, Babi Badalov s'est installé àParis où il a obtenu l'asile politique en 2011 après plusieurs années d'une destinée de sans-papiers et de camps de rétention.
Sa biographie se transcrit dans ses poèmes visuels, qui constituent une chambre d'écho des langues qui le traversent, des slogans politiques et publicitaires qu'il travestit et métamorphose en jeux de langage traduisant ses indignations, ses incompréhensions et les turbulences géopolitiques d'un monde contemporain dont il dénonce les polarisations (nord-sud, est-ouest, occident-orient).
Calligraphiées sur des carnets, des tissus ou sur les murs, les invocations de Badalov constituent un état sensible d'un monde en crise et en déficit de poésie. Lors du vernissage, performance dansée : Body Bada Love créée par Aurore Floreancig - Chorégraphe en résidence au Safran.
Dans cette création, la danse, le corps en action entrent en dialogue, en écho, en résonance et contrepoints avec l'univers visuel de Babi Badalov.
Bertrand Lamarche
En conversation [group show]
Villa Belleville, Paris (FR)
Informelle, intellectuelle, conflictuelle, la conversation permet d’étendre et d’articuler la pensée, de faire fructifier les idées, de sorte qu’adviennent de nouveaux possibles. Échanger avec l’autre permet de changer, sans se perdre ni se dénaturer, soutient Edouard Glissant. Et si l’entretien est devenu l’une des formes privilégiées du discours sur l’art contemporain, ce n’est pas seulement par regain d’intérêt pour la parole de l’artiste. C’est aussi parce qu’il éclaire les coulisses de la création et révèle, a posteriori, des trajectoires insoupçonnées.
Pour sa carte blanche au collectif Empreinte, la revue Possible publie une série d’entretiens réalisés par les jeunes commissaires du collectif auprès d’artistes émergent·e·s ou confirmé·e·s, avec la complicité de Marianne Derrien, critique d’art, commissaire d’exposition indépendante et chargée de cours à Paris 1. À l’occasion du lancement de ce numéro hors-série, les artistes rencontré·e·s sont invité·e·s à présenter leur travail dans un espace commun. Après le temps de la parole vient le moment de la publication, pérennisant un échange qui finalement s’incarne dans le temps, éphémère, de la monstration.
Peintures, sérigraphies textile, céramiques, installations, parfums, collages ou vidéos, les œuvres éclectiques de Raphaël Barontini, Pauline Bazignan, Jessica Boubetra, Julie Buffard-Moret & Raphaël Emine, Julie C. Fortier, Bertrand Lamarche, Lei Saito et du duo Trapier-Duporté sont rassemblées de manière inédite. Leurs médiums captent l’attention de tous nos sens, si bien que leur rencontre, presque fortuite, engendre des relations inattendues entre les œuvres. Pour un court moment de leur existence — le temps d’un week-end — elles se confrontent à l’altérité et entrent, à leur tour, en conversation.
Cette exposition collective est aussi l’occasion d’évoquer une réalité à laquelle beaucoup d’artistes sont confronté·e·s en amont du temps d’exposition : celle des ateliers partagés, qui peuvent devenir des lieux de mise en commun des ressources comme des idées. Le partage de l’espace de création est une question d’autant plus pertinente au sein de ce lieu de résidence et de production qu’est la Villa Belleville. Le rapport des artistes à leur atelier — partagé ou non — a d’ailleurs été l’une des questions abordées au cours des entretiens publiés dans la revue Possible. Quelle est l’incidence de l’environnement de travail sur la création ? Comment cohabiter, collaborer voire co-créer au sein d’un espace partagé ? Les artistes, seul·e·s ou en duos, le savent — tout comme les commissaires : travailler à plusieurs est un défi, un dialogue constant, une joute parfois. Entente ou confrontation, convaincre ou être convaincu, c’est toute une rhétorique du travail collectif qui se met en place dans la conversation.
Kees Visser
Kees Visser, lauréat du Prix Vishal Art 2018
De Vishal, Haarlem (NL)
Depuis 2011, De Vishal attribue le prix d'art Vishal à l'un de ses membres tous les deux ans. Il existe trois catégories : le prix du jeune talent, le prix de mi-carrière et le prix de l'oeuvre. Cette année, Kees Visser s'est vu attribuer la dernière catégorie. Le prix consiste en une exposition personnelle au Vishal et une somme d'argent. 'nadorst' présente une sélection de ses oeuvres des années soixante-dix. L'exposition ouvrira le 15 décembre à 16h et se poursuivra jusqu'au 13 janvier 2019.
Bady Dalloul
Sans tambour ni trompette, cent ans de guerres [group show]
Centre d'art Faux Mouvement, Metz (FR)
Conçue comme une réponse au centenaire de la Première Guerre Mondiale, Sans tambour ni trompette ? Cent ans de guerres permet de revenir sur la Guerre des Tranchées ainsi que les guerres suivantes. Aux quatre coins du monde, les conflits n'ont pas cessé, l'Homme s'obstine au combat. Si des réflexions autour de la mémoire, de la commémoration ou encore de l'Histoire sont inhérentes à la démarche de certain.e.s des artistes invités, c'est avant un regard sur une époque qui est proposé : celle des guerres contemporaines. L'exposition croise des pistes de recherches liées à l'armement, la violence, l'hostilité, la stratégie, les déplacements de population, la théâtralisation, la réparation, l'information, les migrations, le territoire. C'est la guerre comme phénomène social et culturel qui émerge.
Nikita Kadan
The Spectacle of Unorganized Masses
House of Arts, Klíská (CZ)
Nikita Kadan engages in contemplative art, tying closely in with the social circumstances and history of Ukrainian and Soviet culture. His objects ? even if referencing extreme experiences ? are devoid of emotional embellishment. Kadan exercises his activities on images, objects, archives, yet primarily on local 20th and 21st century discourses in a global perspective. In a quest for inspiration, he travels the world, explores literature, the Internet, cultural institutions storage and archives, and co-operates with groups of people representing a broad spectrum of political preference.
Bertrand Lamarche
Les revues phonographiques (performance)
Théatre Berthelot, Montreuil (FR)
Les Revues phonographiques :
Avec Jalal Aro , Bertrand Lamarche, Violaine Lochu, Dominique Petitgand, Jérôme Poret, Marie Reinert + DJ Ravi Shardja
Sous la forme d?intervention brève et orchestrée de disques d?artistes, de connaisseurs et de collectionneurs. Venez découvrir quelques histoires particulières du support phonographique qui a parcouru les deux siècles précédant en leur donnant une lecture singulière jusqu?à nos jours
DJ set de Ravi Shardja aka Xavier Roux,compositeur, musicien soliste ou en groupe (Couloir Gang, GOL, Art & Technique?)
Nikita Kadan
Anastasia Potemkina, the body of Attis will not decay
Laura Bulian Gallery (IT)
The exhibition interprets the Phrygian myth of Attis recorded in Pausania, with its motifs of fluidity and transformation of female and male,living and dead, anatomical and floral, human and divine ? bringing these motifs into contemporary political context.
Bertrand Lamarche
Discussion à l'occasion de la sortie du catalogue The Plot
Le Plateau FRAC Ile-de-France, Paris (FR)
Pensé dans le prolongement de son travail à La Maréchalerie, The Plot présente le travail de Bertrand Lamarche. Mêlant vues d’expositions, documents d’archives, photographiques et oeuvres graphiques, la publication interroge la récurrence des formes et des motifs dans son travail ainsi que son rapport au réalisme, dans le double mouvement de figuration/modélisation et de disjonction qu’il met en place avec le réel.
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The Plot
128 p.
Edition bilingue français & anglais
Avec des textes de Nathalie Leleu et Ingrid Luquet-Gad
Design Graphique Charles Osmond Villa
Edité par La Maréchalerie, centre d’art contemporain/ENSA-V en partenariat avec le frac île-de-france
Prix 28 €
Bertrand Lamarche
L'Homme aux cent yeux (revue) : Bertrand Lamarche, Shadows (performance)
Le Plateau FRAC Ile-de-France, Paris (FR)
Shadows suivi d?une rencontre/discussion à l?occasion de la sortie du catalogue The Plot
Shadows est une pièce performée par Bertrand Lamarche prenant comme espace et comme figure la maquette d?une ville, mêlant projections sonores et vidéo live.
La performance sera suivie d?une discussion avec Nathalie Leleu et Ingrid Luquet-Gad, auteures / critiques invitées pour l?ouvrage The Plot, édité par La Maréchalerie, centre d?art contemporain/ENSA-V, à l?occasion de sa sortie.
Georges Tony Stoll
« Mouvements partagés », soirée de projection de films d'artistes [group show]
Centre d'Art Contemporain Chanot, Clamart (FR)
« Les formes du monde » sont toutes entières contenues dans un dessin, voilà ce qu'on pourrait dire en particulier des oeuvres réunies ici. C?est avec ce point de départ que Johana Carrier et Marine Pagès ont formé le groupe constitué de Io Burgard, Matthieu Cossé et Dirk Zoete.
L?exposition « Comme les nuages, les formes du monde tournent les unes dans les autres », citation extraite d?un poème de Hans Arp, est à l?image du dessin qui cherche, forme et se déploie sans fin, faisant écho à la manière de travailler de ces trois artistes, à la représentation du monde avec et à partir du dessin. Seules quelques lignes ont la capacité de créer un espace, des figures, comme une illusion de profondeur suggère un volume. Tout ce qui se dessine ici converge.
Créée en 2008 par Johana Carrier et Marine Pagès, Roven éditions est une structure éditoriale associative française. Elle publie la revue critique sur le dessin contemporain Roven ainsi que des ouvrages sur l'art contemporain et le dessin.
En parallèle de l'exposition, une soirée de projection de films d?artistes aura lieu le Samedi 17 Septembre. Le film de Georges Tony Stoll, Gravité Abstraite, de 2003 sera diffusé à cette occasion.
Anna-Eva Bergman
Anna-Eva Bergman, Du Nord au Sud, Rythmes
Bombas Gens, Valencia (ES)
Anna-Eva Bergman (1909-1987) is a Norwegian artist who considers the ?rhythm? such a painting essential structural element, a rhythm resulting from the use of certain materials -metal sheets, gold leaf, silver or copper- forms, lines and colours. Her work undergoes a radical turn from the 50s, when she focuses on pictorial abstraction. The landscape then becomes the essential reference of her work: natural motifs, Scandinavian mythology -stones, planets, mountains, boats- or Norwegian light. Her relationship with Spain began in 1933, when she settled for a year in Menorca with her partner, Hans Hartung. The trip to Andalusia in 1962 will be, however, the most decisive for her work: there she begins to elaborate her first horizons, a motif that she will resume when contacting with the Norwegian landscapes. This link between Norway and Spain -north and south- leads to a similar formality between both landscapes, which acquire, on the other hand, very different tonalities. The stone motifs it is also fundamental in the artist, which began to develop in 1951 on her trip to Norway and took over in the early seventies to travel the interior of the peninsula, as testified by her series ?Stones of Castile?.
Bertrand Lamarche
Retour de Forlândia [group show]
La Colonie, Paris - La Tolerie Clermont Ferrand (FR)
Retour de Fordlândia est une exposition qui présente un ensemble d’œuvres, actions, gestes, réalisés à l'occasion ou au retour de la résidence. Fordlândia, une archive à ciel ouvert est le titre du colloque qui se tiendra une semaine durant, sous la forme de tables rondes quotidiennes pour discuter et comprendre ce que Fordlândia veut dire, aujourd’hui.
Le colloque organisé à Paris s’inscrit dans un projet international, qui engage la France et le Brésil mais aussi des artistes et chercheurs de différents pays d’Europe (Allemagne, Belgique, Canada, Portugal, Liban). L’expérience à l’origine de l’ensemble du projet est une résidence embarquée sur un bateau voguant de Santarém à Fordlândia, sur le rio Tapajós, en Amazonie. Ce moment partagé, avec 20 artistes et chercheurs de cultures, de nationalités, d’âges différents, déploiera ses enjeux et ses résultats à l’occasion de l’événement organisé à La Colonie.
Babi Badalov
Punk Orientalism [group show]
Mackenzie Art Gallery, Regina (CA)
Punk Orientalism focuses on the theme of non-conformity as a tool for investigating contemporary art and critical enquiry on the spaces and places that identify with Central Asia and the Caucasus from a post-Soviet perspective. Rooted in the conceptual capacity of ?punk? the exhibition centres on the contemporary theme of resistance and highlights the practices of artists who have questioned changing and divided societies from a variety of different historical and conceptual vantage points. Featuring a spectrum of recent artwork, projects, text based art (zines) and new media Punk Orientalism presents a forum for diverse artistic voices from a complex and multifaceted part of the globe, where artists have actively challenged draconian state and academic policies, mapped new territories and formed new artistic movements. Overall the exhibition aims to present overlooked models of artistic reality, which cross-circulate between different societal, cultural and political systems and provide alternative contexts from which globalism and other modernisms can be accessed from a non Eurocentric perspective. By adopting an ideas driven narrative Punk Orientalism offers proposals that solicit a redefinition of fixed geographical rubrics and instead offers a nuanced survey of recent artistic thinking.
Kapwani Kiwanga
Afrogalactica III : Deep Space Scrolls - Performance
Forum do Futuro, Porto (PT)
If one of the main purposes of science fiction is to predict the future by simultaneously analysing the present and the past, it is important to emphasise that this genre?s literary tradition was continually hostage to the patriarchal and white narrative of its authors. Over recent decades, Afrofuturism has defended an artistic practice that combines scientific fiction with elements and traditions of a diaspora that is attentive to its historical roots in an Ancient Africa well before the colonial era. Can a community whose past has been deliberately erased seek out marks from its history and imagine possible futures?
Nikita Kadan
(un)named.
Center for Urban History of East Central Europe, Odessa (UA)
During November 9, december 16, 2018, an exhibition "(un)named" will be on display at the Museum of Odessa Modern Art. It combines reflections of the artist Nikita Kadan, historians, and other scholars on the subjects of contested issues of the past, particularly those connected with the crime of the Nazis and Stalinism, ethnic cleansings and other acts of violence in the 1930-1940s.
Kees Visser
FISHERMAN & FRIENDS - CONCEPTUEEL GEOMETRIC-ABSTRACTS CONCEPTUEEL
Pavillon Welgelegen, Harlem, Hollande (NL)
Les premiers travaux de Kees Visser portent sur la recherche sur les mots et la structure du langage. Vient ensuite l'évolution vers une représentation plus abstraite. Cela s'exprime finalement dans la peinture et surtout dans l'utilisation de la couleur et des formes géométriques. Lorsque Kees Visser quitte les Pays-Bas (années 70) et s'installe en Islande, son ?uvre a toujours une affinité avec l'art abstrait et Fluxus. En Islande, il a vécu près de la nature pendant près de 15 ans, ce qui a considérablement influencé son travail. Dans les années 1990, son travail est devenu plus sériel et méthodique, et de grandes peintures monumentales et monochromes ont été créées sur papier. Celles-ci constituent toujours une part importante de son ?uvre actuelle. Kees Visser a récemment remporté le Vishal Kunstprijs 2018, un prix fixé par l'association des artistes haarlemois De Vishal.
Le point de départ des photographies des installations temporaires de Kuno Grommers est son arrangement en studio de taille modeste. Il est simplement défini par deux murs, un plafond et un plancher. Pour les travaux photographiques, il utilise généralement une projection isométrique. Les effets de trompe l'?il et les définitions spatiales font des photographies de ces constructions perspectivales autonomes une série fascinante. D'autant plus que ses inscriptions sont toujours prises du même point de vue.
La qualification de sculpteur correspond le mieux à l'?uvre d'Erik van Spronsen. Ses ?uvres, souvent en acier (cortèn) ou en marbre, se retrouvent généralement dans l'espace public. Ces sculptures sont méticuleusement calculées par ce mathématicien et d'abord réalisées à l'échelle pour permettre une recherche objective. Le cube ou son dérivé sert de point de départ et d'élément constitutif.
Rosa Johanna vit et travaille à Amsterdam. La base de sa pratique en tant qu'artiste réside dans la peinture. Elle recherche les caractéristiques de la peinture sous des formes médiatiques telles que le film et l'installation. Rosa Johanna a été nominée pour le Volkskrant Beeldende Kunstprijs 2018 et les Koninklijke Prijs voor de Vrije Schilderkunst 2018.
En 2008, l'artiste conceptuel Wjm Kok a fait un pas qui n'a pas été souvent montré. Il commence ensuite ses recherches de doctorat chez PhDArts. Son travail consiste en une peinture conceptuellement informée dans laquelle le ready-made et le monochrome reviennent régulièrement. Il réalise des séries de peintures abstraites minimalistes, enseigne à l'Académie Rietveld et participe à des projets artistiques dans l'espace public. Ses recherches portent sur la relation entre son propre travail en série et le livre Différence et Répétition (1968) du philosophe poststructuraliste français Gilles Deleuze. Deleuze le fascine depuis des années.
Persona Grata [group show]
Bertrand Lamarche, Société Réaliste, Djamel Tatah
Musée national de l'histoire de l'immigration - Paris (FR) / MAC VAL - Vitry-sur-Seine (FR)
Le Musée national de l'histoire de l'immigration et le MAC VAL - Musée d?art contemporain du Val-de-Marne ? s'associent dans un projet qui interroge la notion d'hospitalité à travers le prisme de la création contemporaine.
Les deux institutions - un musée de société qui valorise la création contemporaine et un musée d?art contemporain qui questionne les phénomènes de société - proposent ensemble Persona grata, une exposition en deux lieux et une large programmation, dans laquelle les artistes abordent avec leurs propres vision et sensibilité toutes les dimensions de ce qui construit ou bouscule les notions d?accueil et d'altérité.
Peindre la nuit [group show]
Fayçal Baghriche, Anna-Eva Bergman
Centre Pompidou - Metz, Metz (FR)
Source d'inspiration majeure de l'histoire de l'art, la nuit continue de fasciner les artistes au XXe siècle, et aujourd'hui encore demeure un terrain d'expériences fécond. Si la proposition peut paraître d'emblée comme une contradiction, « peindre la nuit » se révèle au contraire riche de sens.
D'abord parce que la nuit n'a jamais été noire : « Souvent il me semble que la nuit est encore plus richement colorée que le jour » écrit Vincent Van Gogh en 1888, et l'est encore moins depuis les bouleversements apportés par l'éclairage public et l'électricité. Ensuite parce qu'elle permet, tant sur le plan physique que symbolique, ce « détachement du monde » si cher à la modernité. Le moment du crépuscule pourrait d?ailleurs être la parfaite métaphore de la volatile frontière entre figuration et abstraction.
À travers une approche essentiellement perceptuelle plutôt qu'iconographique, l'exposition se présente comme une expérience nocturne, une déambulation qui transforme le visiteur à son tour en noctambule.
Le titre contient volontairement une ambiguïté : soit peindre la nuit signifie représenter la nuit, soit peindre de nuit. Peindre l'obscurité ou peindre dans l'obscurité, c'est déjà faire un choix, celui d'affiner sa vision extérieure ou bien celui de l'abandonner.
Le parcours est constitué comme un cheminement qui suit l'évolution de nos sensations et de notre perception de la nuit : après le crépuscule indécis, une intensité impénétrable dans laquelle on se perd, puis avec l?accoutumance de l'oeil, les formes s'affinent et les couleurs apparaissent, des phénomènes surgissent, jusqu'à ouvrir de nouveaux mondes intérieurs. On avance ainsi dans l'exposition comme on avance dans la nuit : comment la peinture a développé des moyens propres pour témoigner d?une perception altérée du monde ? Comment capter et retranscrire la richesse et l'amplitude du sentiment nocturne ? Que dit-il de notre place dans l'univers et dans le temps présent ?
Neighbours, 10th ed. Warsaw Under Construction festival [group show]
Babi Badalov, Nikita Kadan
Cepelia Pavillion, Warsaw (PL)
The Museum of Modern Art in Warsaw and the Museum of Warsaw welcome guests to the 10th edition of the WARSAW UNDER CONSTRUCTION festival, taking place this year in both Warsaw and Kiev at once. The Warsaw exhibition will be held in the former Cepelia pavilion at the intersection of ul. Marsza?kowska Street and Al. Jerozolimskie in the city centre.
Bertrand Lamarche
Paysage fiction [group show]
18e edition du festival accès)s(, Centre d'art Bel Ordinaire, Billère (FR)
À la manière d?un voyage, cette exposition vous invite à découvrir des installations et des vidéos immersives, augmentées et interactives qui célèbrent la nature et ses éléments. Des paysages à explorer, à habiter comme autant d?histoires dont vous êtes l?auteur et qui révèlent les corrélations subtiles et ambiguës qui lient le destin de l?homme à son environnement naturel.
Grâce aux avancées des techno-sciences, nous disposons d?une compréhension et d?une maîtrise de la nature jusqu?ici inégalée, alors même que la menace que nous faisons peser sur elle est au plus haut. Les 23 ?uvres présentées soulignent ce paradoxe, entre sublimation, réinvention du paysage de manière poétique et onirique et témoignage du pouvoir de nuisance de l?humanité sur la planète.
Kapwani Kiwanga
Sobey Art Award 2018
National Gallery of Canada, Ottawa (CA)
Kapwani Kiwanga creates works across installation, sound, performance, sculpture and video that marry her training in anthropology, comparative religion and documentary film with her interests in history, memory and storytelling. Presenting rigorous research in imaginative ways, Kiwanga intentionally confuses truth and fiction in her work to enable marginalized narratives to flourish. With a veracious appetite for exploring different pockets of knowledge, she has tackled subjects as far ranging as space travel, anti-colonial struggles, geology and disciplinary architectures.
Larissa Fassler
The World on Paper - Works from the Deutsche Bank collection [group show]
Palais Populaire, Berlin (DE)
The first exhibition, "The World on Paper" will focus on the bank's extensive collection of paper-based works, featuring Germany's Katharina Grosse and American artist Ellen Gallagher, as well as Nairobi-born and Brooklyn based Wangechi Mutu.In total, the grand opening of the palace will show around 300 highlights from the bank's extensive collection of works on paper, which it began building in the 1970s. The show will run until January 9, 2019.
Larissa Fassler
I am a crack, I go throught walls [group show]
Salon Dahlmann, Berlin (DE)
Social, political and cultural situations are closely tied to the spaces in which they happen. With the upheavals in the spatial and social order that took place at the beginning of the 20thcentury, the issue of space became a matter of public debate. With architects like Le Corbusier with his “espace indicible”, up to sociologists like Sakia Sassen with the Global City, a diverse range of intellectual approaches and concepts have examined our relationship to the spaces we occupy.
The exhibition “Ich bin ein Riss, ich will durch Wände gehen” looks at how art relates to space, bringing together works from the Peters-Messer and Miettinen Collections.
The exhibition will be accompanied by a publication.
Bertrand Lamarche
L [group show]
Chateau de Rentilly, FRAC Ile-de-France (FR)
Le frac île-de-france organise au Château de Rentilly* (Parc culturel de Rentilly ? Michel Chartier) une exposition à partir de sa collection relevant intrinsèquement du plus pur des hasards : un tirage au sort, ouvert à tous via un plugin sur le site internet du frac, a été organisé du 25 mai au 10 juin 2018 pour choisir une lettre de l?alphabet, lettre déterminant le choix des artistes exposés. La lettre « gagnante » est le « L » : tous les artistes présents dans la collection du frac dont le nom commence par « L » font donc partie de l?exposition et toutes leurs ?uvres sont systématiquement présentées
Nikita Kadan
Parajanov / Burned Archives
Galeria Asymetria, Warsaw (PL)
Parajanov at Asymetria marks the first Polish show of this minor retrospective of photography by Yuri Mechitov.
Wesley Meuris
Temporary Structures 3 (cloakroom, display, decor) [group show]
Plato Ostrava, Ostrava (CZ)
The third cycle of Temporary Structurein which artists design a functional background for the gallery saw the creation of a cloakroom by Klára Hosnedlová, as well as the first presentation space (display) designed by the Belgian artist Wesley Meuris. Pictures and textiles from the property of the City of Ostrava have replaced artworks by the winners of the Jind?ich Chalupecký Prize from the Magnus Art collection as decorative and conceptual elements of the interior (decor).
Middle Gate II , The Story of Dymphna
Babi Badalov, Nikita Kadan
M HKA, the Museum of Contemporary Art Antwerp - Cultural centre de Werft, Geel (BE)
Le projet d’exposition Middle Gate II – L'histoire de Dimpna est une collaboration entre le M HKA, Musée pour l’ Art Contemporain à Anvers, et le centre culturel de Werft à Geel. Middle Gate 2 est la suite de l’exposition Middle Gate de Jan Hoet à Geel en 2013. Le concept de l’exposition est étroitement lié à la légende de sainte Dimpna, la patronne des possédés et malades mentaux, et la sainte protectrice contre l’épilepsie et la folie. La légende de Dimpna est très liée à l’identité de la ville de Geel, “la ville miséricordieuse”.
Babi Badalov
Poetry & Performance. The Eastern European Perspective [group show]
Shedhalle, Zürich (CH)
Since the second half of the twentieth century, in particular poets and artists in Eastern Europe have taken up the challenge of reflecting on and investigating the instrumentalization of language for communicative and political-ideological purposes. They did so by drawing attention to the material and medial dimension of language, and by creating performative situations for themselves and their audiences within which possibilities of verbal expression could be tested and acted out.
The exhibition presents authors from subcultures in socialist states along with contemporary positions. Now and then, poetry and performance take on an exceptional topicality in periods of political crisis, as these ephemeral and flexible art forms enable the reflection of relations and contexts that remain otherwise undiscussed.
Babi Badalov
Metaphorai - Week of Contemporary Art 2018 [group show]
Centre of Contemporary Art, The Ancient Bath, Plovdiv (BG)
Metaphorai. Narration Created Humanity
The project?s 2018 edition is titled ?Metaphorai. Narration-Created Humanity?, and will take place at the Ancient Bath contemporary art complex between 14 September and 14 October. The edition?s curators will be Katya Angelova and Alessandra Poggianti. The title, ?Metaphorai.?, corresponds to the Greek word for public transport vehicles: "You take a metaphor ? a bus or a train ? to go to work or get back home. Stories can carry this noble name too: Everyday stories that cross and organise locations; they pick out the locations and link them; they then create sentences and routes out of them".* The exhibition explores the city as a collection of possible stories, and also as a blank sheet of paper that welcomes a story each time somebody is looking at it or is pacing around it in a different manner.
Babi Badalov
Middle Gate II - The Story of Dymphna [group show]
Cultural Centre de Werft, Geel (BE)
M HKA : EXTRA MUROS
Exhibition project Middle Gate II ? The Story of Dymphna is a cooperation between M HKA, the Museum of Contemporary Art Antwerp, and cultural centre de Werft in Geel. Middle Gate II is the sequel to the exhibition Middle Gate made by Jan Hoet in Geel in 2013. The concept of the exhibition is intricately interwoven with the legend of Saint Dymphna, patroness of the possessed and mentally ill and patron saint against epilepsy and insanity. The legend of Dymphna is also closely linked to the identity of Geel, town of mercy.
Marion Verboom
Cosmovisions, duoshow avec Eva Nielsen
The Pill, Istanbul (TR)
During a trip to Mexico, painter Eva Nielsen and sculptor Marion Verboom, explored Mexican, Mayan and Aztec architecture, both vernacular and contemporary. Nielsen and Verboom are interested in the organic aspect of these architectures invoking hidden worlds that seem to reappear on the surface of the world. Inspired by Luis Barragán and his architecture, a symbol of the blend of modern architecture and Mexican culture, the exhibition affirms the power of these visions of the world by mixing multiple cultures hardly present in the founding myths. Between naturalism, stylization and geometrization, a history of past and future forms is at stake, that of the ruins of a civilization that has been or is yet to come.
Georges Tony Stoll
Vertiges
Labanque, Béthune (FR)
Cette exposition est conçue comme une expérience unique et s?inscrit comme les deux précédentes, Dépenses et Intériorités, dans une volonté d?expérimenter les conditions d?une exposition collective réunissant des productions inédites. Vertiges clôturera ce cycle, avec notamment neuf artistes sollicités sur le même principe de production hors norme, témoignage d?une recherche curatoriale fondée sur un principe d?écriture confrontant l?art contemporain à une pensée fondatrice du XXe siècle.
Après l?énergie diffusée dans ses excès pour Dépenses, et un voyage nocturne au bout des possibles dans Intériorités, voici venu le temps d?une quête de l?abstraction sensorielle et d?une ouverture extatique. Ainsi, Vertiges, déployée dans les 1500 mdes quatre niveaux de Labanque, fait la promesse d?une promenade étrange et déroutante. Le vertige n?est-il pas avant tout une sensation physique, un trouble, une perte d?équilibre ? C?est aussi un état mental d?épreuve d?un impossible poétique que l?on aimerait pouvoir décrire, mais qui se laisse difficilement saisir. Désirant cet extrême inatteignable, l?exposition souhaite mettre en scène « une chute dans le vide du ciel », un élan, celui d?une existence sans borne.
Babi Badalov
Festival Extra! [group show]
Centre Pompidou, Musée d'Art Moderne - Paris (FR)
Après la réussite publique et critique du premier Festival Extra ! consacré aux littératures hors du livre, le Centre Pompidou a choisi d'en poursuivre la dynamique et d'en lancer la deuxième édition. Avec ce rendez-vous très spécifique et clairement identifié, la littérature s'inscrit pleinement au programme du Centre Pompidou et y apparaît comme un art dûment contemporain.
Julien Crépieux
Act I : "One Thing Plus Another Thing or One Thing Minus Another Thing. That?s How Stories Begin." [
Parts Project Gallery - La Hague (NL)
?One Thing Plus Another Thing or One Thing Minus Another Thing.
That?s How Stories Begin.?
(Quoted from: ?Le Rapport Darty?, Jean-Luc Godard & Anne-Marie Mie?ville, 1989)
Helena Almeida
Katinka Bock
Pavel Büchler
Heman Chong
Julien Crépieux
Angela Detanico & Rafael Lain
Jason Dodge
Omer Fast
Laëtitia Badaut Haussmann
Christopher Knowles
Dominique Petitgand
Amalia Pica
Jimmy Robert
Yann Sérandour
Ian Whittlesea
Curated by: Chris Bestebreurtje, Petra Kuipers and Sam Steverlynck
Nikita Kadan
The Inhabitants of Colosseum
Städtische Galerie im Leeren Beutel & Colosseum, Stone Bridge - Regensburg (DE)
The Inhabitants of Colosseum
Performance, sound sculpture
27 July 2018, 8 pm
Colosseum, Stone Bridge
The Inhabitants of Colosseum
Installation, 2018
Städtische Galerie im Leeren Beutel
Bertrand Lamarche
La Maison dans le Ciel [group show]
FRAC Occitanie de Toulouse, Domaine de Boisset (FR)
Quatre artistes, quatre oeuvres qui présentent autant de variations sur le thème du paysage.
De la grotte mythologique originelle d?Etienne Chambaud au voyage aérien dans les végétations de synthèse de Bertrand Lamarche, de l?apparition lumineuse éphémère de Lucie de Laflorentie aux ciels de l?enfance de Jason Glasser, de multiples dimensions du paysage s?ouvrent et se proposent aux visiteurs du domaine.
Yona Friedman
Le Musée sans bâtiment
CNEAI, Pantin (FR)
Pour l?installation du Musée sans bâtiment aux Quatre-Chemins, Yona Friedman initie des échanges avec les habitant.e.s du quartier et identifient les acteurs.rices, autorisent les envies pour permettre la réalisation de « Meubles + », la production de projets d?expositions et de collections appartenants aux habitant.e.s, ainsi qu?un programme d?actions dans le Musée sans bâtiment. Les idées d?animations pour les « Meubles + » seront proposées par les acteurs principaux du quartier des Quatre-Chemins (habitant.e.s, commerçant.e.s, enseignant.e.s ou habitué.e.s) et les interlocuteurs.rices invité.e.s par le Cneai (architectes, artistes, chercheurs.ses, paysagistes, sociologues, urbanistes). Les cellules seront alors aménagées par ces acteurs, lesquels improvisent des meubles au grè de leurs inspirations et de leurs besoins ; ils collecteront des histoires, images et objets qui seront révélés dans le Musée sans bâtiment.
Nikita Kadan
Yesterday, Today, Today
MUMOK, Vienna (AT)
The exhibition Yesterday, Today, Today at Art Space Schloss Buchberg near Gars am Kamp is a joint project by the collectors Gertraud and Dieter Bogner and mumok. We present works inside and outside by eight artists that enter into dialog with the historical architecture and the surrounding landscape and thereby set off an inspiring interplay between history and present, yesterday and today.
The Bogners have been using this originally medieval castle since the 1970s as a dynamic stage for the exploration of contemporary art. References to architecture and to abstract forms and an interest in works that take an analytical approach to language and new media technologies have always been key elements in the Bogners? collecting philosophy. These themes and this diversity of media are the basis of this exhibition, which runs against traditional delineations between art genres and the conventional contrasts between past and present. By bridging different periods, the works on show also present the coexistence of abstract forms and concrete contents and of aesthetic structures and real situations.
Wesley Meuris
The Public Art Center
Centre Georges Pompidou, Paris (FR)
En 2013, l?association Art + Université + Culture a initié, dans le cadre de l?action Nouveaux commanditaires de la Fondation de France, une commande artistique confiée à l?artiste belge Wesley Meuris visant à rendre tangible l?important patrimoine artistique des établissements d?enseignement supérieur français. Exposée au niveau 5 du Musée National d?Art Moderne, The Public Art Center est conçue comme une institution muséale fictionnelle prenant la forme d?un inventaire de la collection des oeuvres des universités. À la fois archive, collection et exposition, cette sculpture composée de caisses de transports ouvragées par l?artiste et de deux cent cadres présentant des montages-collages originaux permet de mesurer la richesse du patrimoine des universités françaises.
Cette commande artistique d?envergure confiée à Wesley Meuris, dont la production et la médiation ont été assurées par la structure not-for-profit SOCIETIES a fait l'objet d'un don, et est inscrite à l?inventaire du Fonds national d?art contemporain, collection gérée par le Centre national des arts plastiques. Elle est destinée à être exposée dans les musées internationaux et nationaux, faisant ainsi entrer non pas l?art à l?université, mais l?université au musée.
Nikita Kadan
Nikita Kadan, Anna Zvyagintseva
Toba?na 001 Cultural Centre, Ljubljana (SI)
With a keen sense for drawing and for use of materials, Anna Zvyagintseva captures traces of daily life, encounters, coincidences or autobiographical facts in her sculptures, drawings and film works. Ukrainian artist Nikita Kadan uses his artworks to compel us to think about the manipulations of history that occur in modern political and historical discourses.
Nikita Kadan
What is Enlightenment?
Museum of Modern Art, Warsaw (PL)
The exhibition attempts to respond to the current debate in Poland and around the world on the ?crisis of Enlightenment values.? To what extent is the crisis something new and self-contained, and to what extent is it inherent in the internal dynamics of the Enlightenment? The issue of the Enlightenment is always an issue of the here and now: any understanding of today?s reality without drawing on the sources of modernity will always be incomplete. This is clearly evident in the Polish context, where discussions and conflicts over the approach to modernity, and the role of religion and tradition, the significance of what is public and shared, have remained unresolved since the days of Stanis?aw August, but continue to drive thinking about a better future.
Fayçal Baghriche
Résidence d'artistes
Maisons Daura, Saint-Cirq-Lapopie (FR)
Portes ouvertes aux Maisons Daura, le vendredi 12 mai de 18h30 à 22h à Saint-Cirq-Lapopie, dans la cadre du Parcours d'art contemporain en Vallée du Lot qui se déploie pendant l'été.
Ce printemps, les Maisons Daura accueillent Fayçal Baghriche, Mohssin Harraki, Euridice Kala, Lucie Laflorentie et Dana Whabira. Ces artistes sont invités en résidence afin de réaliser des oeuvres sur place aux côtés de commissaires : Caroline Hancock (critique d'art, éditrice et traductrice indépendante) et Martine Michard (directrice de la maison des arts Georges et Claude Pompidou de Cajarc), les artistes se sont présentés.
Fayçal Baghriche né en 1972 à Skikda, Algérie, vit et travaille à Paris. Entre performance, installation, vidéo et photographie, Fayçal Baghriche joue du décalage pour distancier une réalité normée et élaborer une nouvelle poétique du réel.
Marion Verboom
Formes d'Histoire [group show]
Les Tanneries, Centre d'art contemporain, Amilly (FR)
Si l'exposition inaugurale Histoire des formes privilégiait l'approche formaliste et silencieuse de l'oeuvre d'art, Formes d'histoires est à découvrir comme un retournement qui place le récit au coeur de l'oeuvre, vers la forme d'histoire qu'elle contient dans ses coutures, ses replis, ses accidents de matière.
Figure tutélaire de cette exposition, Erik Dietman parlait ainsi de « panser les choses », comme pour les préserver d'une lecture trop directe et autoritaire, les libérer d'un réel réducteur pour leur imaginer une nouvelle renaissance, une inscription dans le merveilleux et le féérique, le mystérieux et le grotesque, la poésie et le secret.
Kapwani Kiwanga
Variations on Time [group show]
ACUD Galerie, Berlin (DE)
Dans le troisième chapitre Variation on Time, Karma Ltd. présente le travail d'artistes féminines qui traitent des temps organiques non anthropocentriques et remettent en question les modèles temporels traditionnels. En donnant accès à des formes de connaissance et de compréhension que la culture linéaire et anthropocentrique dominante du temps supprime, ils nous invitent à imaginer différentes manières de coexistence interespèces et de contre-narration.
Travaillant avec le son, le cinéma, la performance et les objets, Kapwani Kiwanga (né au Canada, basé à Paris) s'appuie sur des recherches approfondies pour transformer l'information brute en enquêtes sur les récits historiques et leur impact sur la formation politique, sociale et communautaire. Son travail se concentre sur des sites spécifiques à l'Afrique et à la diaspora africaine, examinant comment certains événements se développent et se déploient en récits populaires et folkloriques, et révélant comment ces histoires prennent forme dans les objets et les histoires orales. Anthropologue de formation, Kiwanga joue ce rôle dans sa pratique artistique, utilisant l'information historique pour construire des récits sur des groupes de personnes. Kiwanga n'est pas seulement investi dans le passé mais aussi dans l'avenir, créant des dossiers spéculatifs de civilisations futures pour réfléchir sur l'impact des événements historiques. Dans la série Subduction Studies (2015-2017), Kiwanga observe l'espace entre les continents terrestres, en particulier l'Afrique et l'Europe. La spéculation de Pangaea Ultima suggère la réapparition d'un supercontinent qui verra l'Europe glisser sous l'Afrique.
Kiwanga est le gagnant du Frieze Artist Award 2018. Son travail a été exposé au Hammer Museum (Los Angeles, 2018), Tate Liverpool (2017) et Portikus (Francfort, 2017), entre autres. Les performances de Kiwanga ont été présentées entre autres à Documenta 14 (Athènes, 2017), Momentum 9 (Oslo, 2017), Tate Modern (Londres, 2014) et Centre Pompidou (Paris, 2014).
Babi Badalov
Je suis Mazimir Kalevitch
Nouveau Musée d'Art Moderne, Saint-Pétersbourg (RU)
Babi Badalov
The Opposing Shore [group show]
Les Abords, Brest (FR)
Sur une invitation de 40mcube dans le cadre du programme Générator, le commissaire Sasha Pevak a réuni 12 artistes (Babi Badalov, Clément Cogitore, Bady Dalloul, Rémi Duprat, Jonas Fischer, Benoït Laffiché, Ioanna Neofytou, Chantal Peñalosa, Natalia Pakula, Diana Tamane, R.E.P., Marie Voignier, Vincent Voillat)
Wesley Meuris
RESONANCE - Partie 2 [group show]
Le FRAC Normandie Rouen, Rouen (FR)
Résonance, collaboration d'envergure avec le musée des Beaux-Arts de Rouen, déploie pour la première fois plus de 250 acquisitions entrées dans la collection du Frac depuis 2013. Structurée autour des axes majeurs de la collection et ponctuée d'oeuvres plus anciennes du musée, cette exposition se déroule en deux temps et sur deux lieux, le premier au musée des Beaux-Arts de Rouen, le second au Frac Normandie Rouen. Ce projet approfondit les réflexions et dialogues transversaux que le Frac mène autour de son fonds. Résonance s?inscrit également dans un programme d?ouverture à l?art contemporain amorcé ces dernières années par la Réunion des Musées Métropolitains Rouen Normandie.
Depuis 1983, le Frac a constitué une collection généraliste de plus de 2400 oeuvres par 600 artistes, régulièrement présentée au public dans toute la région Normandie. Les différents projets de diffusion entrepris, notamment depuis 2011, au Frac et en région, ont permis de mieux révéler les contenus et enjeux de cette collection autour de ses thèmes directeurs que sont le corps, l?environnement ou les nouvelles formes de récits, et de voir s?imposer trois médiums : la photographie, le dessin et le livre d?artiste. Résonance est le fruit de ce véritable laboratoire d?expositions, depuis Feuillagisme à l?Hôtel de Région en 2012, à Explorateurs au Parc de Clères en 2016, en passant par Bibliologie (2014).
A travers plus de 110 oeuvres du Frac acquises ces cinq dernières années, cette exposition propose de rendre compte des grandes articulations de la collection à l?appui de travaux d?artistes de renommée internationale comme Thomas Ruff, Collier Schorr, Rineke Dijkstra, Jeremy Deller ou encore Jonathan Monk ; d?artistes confirmés de la scène nationale et du territoire de Pierre-Olivier Arnaud, documentation céline duval, Marina Gadonneix, François Trocquet à Jonathan Loppin et Sophie Dubosc ; de talents de demain comme Laurence Cathala, Carina Brandes, Mathieu Martin ou Prioux & Peixoto. Elle permet aussi d?amorcer, par le renvoi à des oeuvres patrimoniales, de Hubert Robert à Jules Laurens, en provenance des musées métropolitains, une réflexion sur le caractère résolument transversal des oeuvres contemporaines.
Bertrand Lamarche
Notre vie est un voyage [group show]
Frac Corse, Corti (Fr)
Cette exposition propose une sélection d??uvres de la collection du FRAC Corsica par l'artiste Verana Costa. Citation d'une citation, ce titre se veut évocateur d'une dérive humaine dans l'art et la vie.
Le regard est porté sur l'individu, sa place au sein de la mémoire et des images qui en résultent. Elle interroge les principes de perception, comment nous voyons et recevons les expériences de la vie, de quelle manière nous nous construisons à partir de nos souvenirs, de tout ce qui s'enregistre en nous et qui réapparait sous une autre forme une fois assimilé.
Chaque ?uvre ici touche à l'énigme de l'être et de son passage dans notre monde, son chemin et ses représentations, ses apparitions, ses situations, jusqu'à la pensée qui prend forme ou se disperse.
Bertrand Lamarche
Angle Mort [group show]
ici.gallery, Paris (FR)
Des civilisations détruites sous leurs cieux damnés? Les oiseaux eux-mêmes n'ont plus d'horizon et se figent dans leur géographie meurtrière.
Les guerriers ont enseveli leurs morts sous un tas de cendres noires, leur soleil a quitté le ciel et leurs étoiles les ont abandonnés avant l?aube. Ils sont désormais dans l'angle mort d'une cause qui ne sera jamais élucidée. Les vautours ont remplacé les rossignols qui trébuchent sur les frontières de l?intolérable.
Bertrand Lamarche
La Tempête. Acte II [group show]
CRAC - Centre Régional d'Art Contemporain, Sète (FR)
Le Centre Régional d?Art Contemporain OCCITANIE à Sète annonce l?acte II de l?exposition collective La Tempête sous le commissariat de Hugues Reip.Tirant son inspiration de l??uvre éponyme de William Shakespeare, le parcours de La Tempête - Acte II nous plonge dans l?imminence d?un orage annoncé, dans une tourmente intérieure, dans l?espoir et la désillusion qui peuvent suivre une renaissance. Un nouvel accrochage, une production d'?uvres spécifiques et la présentation d?une installation d??uvres graphiques donneront lieu au second acte de La Tempête.
Babi Badalov
Orna-mental Activism
Eternal Network, Tours (FR)
Prenant au pied de la lettre le nom de la manifestation, "pré-texte", annonçant que le dessin viendrait avant la lettre, le travail de Babi Badalov oscille en permanence entre le dessin et le texte : je dessine des mots, dit-il. Une écriture hybride à l'image de l'Azerbaïdjan, dont il est originaire, frontière entre des cultures (slave, occidentale, perse), des alphabets (altaïque, latin, russe), tout comme Babi, globe-trotter installé dans le quartier multiculturel de Barbès à Paris. À Eternal Gallery, il présente ses tissus peints, exposés comme des étoffes dans les marchés exotiques, un univers foisonnant et généreux, et témoignant d'un fort engagement politique pour les personnes perpétuellement chassées de leur terre natale ou d'exil.
Exposition dans le cadre de la manifestation PRETEXTE.
Yona Friedman
Assemblée, Les 25 ans du centre d'art [group show]
La Synagogue de Delme, Centre d'art contemporain, Delme (FR)
Cette exposition dessine un parcours à travers 25 ans d'histoire de la synagogue de Delme, un centre d'art hors norme, tant par son histoire que par son implantation géographique, un lieu de création précieux et rare pour les artistes du monde entier qu'il n'a cessé d'accueillir. Assemblée rassemble une vingtaine d'artistes ayant exposés à Delme ainsi que des artistes accueillis en résidence à Lindre-Basse, partie intégrante des missions du centre d'art depuis 2002.
L'exposition embrasse la diversité des pratiques, des gestes et des récits, et se fait l'écho de la vitalité artistique et intellectuelle qui a fait battre le coeur de la synagogue de Delme depuis un quart de siècle. Si l'exposition s'intitule Assemblée, c'est bien pour parler de ce qui fait la nature de la synagogue de Delme depuis ses débuts : un lieu de rassemblement, une agora, un espace de paroles et de débats partagés, un lieu polyphonique qui croise les singularités. Assemblée traduit enfin la bienveillance de l'institution vis à vis de ses publics et des artistes, pour qui le centre d'art reste une maison de pensée, d?action et de liberté.
Nikita Kadan
Migration of Energies II
Gandy Gallery, Bratislava (SK)
Gandy gallery is pleased to announce the opening of the international group show which will be a new edition of the exhibition project Migration of Energies which was held in 2006 in Gandy gallery in Bratislava. The second part of this international exhibition will present works of fourteen artists or artistic groups who come from different countries and who work with different kind of media. What brings them together is the subject-matter of the show which will be more focused on the issues of the ecology, as well as the transcendental within the topic of the migration.
Sophie Ristelhueber
Les acquisitions du Comité Photo de la Société des Amis du MAMVP [group show]
Musée d'Art Moderne de la ville de Paris, Paris (FR)
Composé de collectionneurs et de philanthropes, le Comité Photo a pour objectif d'enrichir le fond photographique déjà existant du Musée. Le Comité est présidé par Alexis Fabry, éditeur et commissaire d'exposition indépendant. Initiée au début des années 80, la collection de photographies du Musée d'Art moderne conserve plusieurs fonds significatifs de photographie surréaliste, photographie humaniste et de photographie dite « plasticienne » française ou européenne.
Depuis sa création le comité a acheté des oeuvres d'Eric Poitevin, de Walid Raad, de Malick Sidibé et Rémy Duval en 2014, des oeuvres de J.D'Okhai Ojeikere et de Gaveh Golestan en 2015, et enfin des oeuvres de Sophie Ristelhuber et de Daisuke Yokota en 2016.
A la suite des acquisitions de ce Comité, une exposition temporaire intitulée "Les acquisitions du Comité Photo de la Société des Amis du Musée d'Art Moderne", organisée par les Amis du MAMVP présente les nouvelles acquisions effectuées au cours des dernières années, au sein d'une des salles des collections permanentes du musée jusqu'au 15 mai 2018.
Marion Verboom
Sculpter (faire à l'atelier) [group show]
FRAC Bretagne, Rennes (FR)
Les artistes font feu de tout bois : ils utilisent aussi bien la pâte à modeler que le granit, le plastique que le végétal, des matériaux bruts autant que manufacturés, le geste aussi bien que le produit du geste, le corps, etc. Une place importante est ainsi accordée à la matière première qu?elle soit assemblée, déformée, composée ou recyclée. À l?atelier, on fabrique : parmi les artistes invités certains maîtrisent seuls la réalisation de leur ?uvre, en s?appuyant parfois exclusivement sur la maîtrise d?une technique traditionnelle ou artisanale ? le faire se revendique alors savoir-faire ?, d?autres préfèrent s?entourer d?experts issus parfois du hors-champ de l?art pour réaliser leurs ?uvres.
Sculpter (faire à l?atelier) se veut une exposition sans barrière ni de génération ni de matériaux ni de techniques, non plus que de « style ».
Yona Friedman
Yona Friedman, les villes imaginées
Musée départemental d'art contemporain de Rochechouart (FR)
Né en 1923 en Hongrie, Yona Friedman développe depuis plus de 60 ans une réflexion sur l?architecture et plus largement sur la société et le vivre ensemble. Ses pensées à la dimension holistique résonnent encore aujourd'hui : raréfaction des ressources naturelles, surpopulation, paupérisation, préoccupations écologiques, transformation de l'habitat et du paysage?
Figure incontournable de l?architecture et de l?art contemporain, Yona Friedman défend, une conception de l?utopie réalisable. L?ensemble de ses productions, écrits, conférences n?a donc de cesse de proposer à chacun un code source. Auteur de l?ouvrage « l?Architecture mobile » en 1958, Yona Friedman prône avant tout le droit à l?autodétermination pour l?habitant de structurer son environnement en fonction de ses besoins et ressources.
Pour le Musée de Rochechouart, Yona Friedman imagine un parcours rythmé par plusieurs réalisations à l?échelle du bâtiment. Ces installations improvisées sur place à l?aide de matériaux pauvres ou courant (fil d?aluminium, carton?) permettront de (re)découvrir cette ?uvre en perpétuel mouvement.
Dans la cour du Château, une grande structure spatiale, produite à cette occasion, accueille les visiteurs. Composée de 200 cerceaux en aluminium, cette forme ouverte, légère et aérienne recevra, durant la durée de l?exposition, les images envoyées par le public. Fidèle à sa pratique défendant la délégation et la transmission, ce musée sans bâtiment sera petit à petit investi et transformé.
L?exposition fera enfin une part importante aux écrits de Yona Friedman et tout particulièrement à sa volonté de vulgarisation par l?emploi récurrent de la bande dessinée (employée notamment dans une série de manuels diffusés par l?Unesco dans les années 1970) et à la dimension poétique et philosophique de son ?uvre. À travers de grands walldrawings d?un bestiaire fabuleux et de la diffusion de contes africains réalisés entre 1960 et 1963 pour l?ORTF, l?exposition se clôturera sur des thèmes à la portée universelle.
A l?occasion de l?exposition le Musée présentera le dvd Yona Friedman, un habitant indiscipliné, produit en 2017 par le Huit et le CNEAI avec le concours du MDAC de Rochechouart.
Sophie Ristelhueber
La photographie française existe... Je l'ai rencontrée [group show]
Maison Européenne de la Photographie, Paris (FR)
Au tournant des années 1980, Jean-Luc Monterosso, qui n?est pas encore directeur de la MEP, se rend à New York où il rencontre alors le conservateur de la collection photographique du MoMA. Lorsqu?il lui demande ce qu?il pense de la photographie contemporaine française, le couperet tombe : « It doesn?t exist ». Plus de trente ans après, et à l?occasion de son départ de la MEP, Jean-Luc Monterosso répond par une grande exposition sur la photographie française de 1980 à nos jours, qui prend la forme d?un récit très personnel et subjectif.
Kees Visser
Untitled (Monochrome) 1957-2017 [group show]
Richard Taittinger Gallery, New York (US)
Pour célébrer son troisième anniversaire, la Galerie Richard Taittinger est heureuse de présenter une vision unique du monochrome à travers une sélection d?oeuvres des 60 dernières années dans l'exposition "UNTITLED (MONOCHROME), 1957-2017".
L'exposition explore différentes expériences artistiques à travers des oeuvres monochromes d?artistes américains et internationaux. Parmi eux, Ellsworth Kelly, l'un des peintres les plus radicalement abstraits, Nassos Daphnis, Marcia Hafif, Joseph Marioni, Allan McCollum, Steven Parrino, Stephen Prina.
Leurs oeuvres dialoguent avec des maîtres européens tels que Bernard Aubertin, Enrico Castellani, Yves Klein, Walter Leblanc, Piero Manzoni, Guy Mees, Olivier Mosset, Aurélie Nemours, Turi Simeti, Kees Visser et Marthe Wéry.
L'exposition se penche également sur les recherches et les ?uvres d'autres artistes internationaux tels qu'Alan Charlton, Henry Codax, Claudia Comte, Edith Dekyndt, Will Kerr, Lab-au, Teresa Margolles, Navid Nuur, Fabrice Samyn, Peter Scott et Morgane Tschiember.
Yona Friedman
Lauréat du Prix Autrichien d'Architecture et d'Art Friedrich Kiesler (AT)
Créé en 1998 et doté de 55 000 euros, le Prix d'architecture et d'art autrichien Friedrich-Kiesler a déjà été décerné notamment aux Américains Frank O. Gehry et Bruce Nauman, ainsi qu'au Danois Olafur Eliasson. Yona Friedman s'est vu décerné ce prix pour son "travail visionnaire et son influence sur la profession" a annoncé le gouvernement autrichien.
Kapwani Kiwanga
Inaugural Winner of the Frieze Artist Award 2018
Kapwani Kiwanga a été nommée lauréate du Frieze Artist Award, une opportunité majeure pour les artistes émergents. L'artiste réalisera une installation en plein air, dans le Parc de Randall's Island à l'occasion de la foire Frieze New-York en mai prochain.
Georges Tony Stoll
Expérience Photographique [group show]
Espace Topographique de l'art, Paris (FR)
Tenter une expérience, c?est faire l?essai de quelque chose. C?est la part de risque qui consiste à aller vers l?inconnu, c?est se mettre en danger.
L?expérience fait appel à l?expérimentation et à l?expérimental. Elle remet en question les paramètres établis des procédures photographiques. Expérimenter c?est se jouer des règles, déroger au processus, envisager autrement. S?affranchir de la lumière, du temps, des appareils ou de la surface plane dite photographique. C?est réinventer un rapport au monde qui retourne les préjugés, les conventions et les règles qui font ?photographie?. C?est en quelque sorte reprendre son indépendance, s?émanciper de se qui limite ou gène dans un protocole prédéfinis. C?est se réapproprier une façon de faire, différente et précise, qui s?inscrit cette fois en résonance.
Nikita Kadan
The Possessed Can Witness in the Court
M HKA, Antwerp (BE)
L?artiste ukrainien Nikita Kadan a entamé, à partir de sa ville natale de Kiev, une expédition de conquête artistique afin de mettre en lumière l?histoire tumultueuse et surtout violente de son peuple, de son pays et par extension de toute l?ancienne Union soviétique. Kadan dessine, peint et réalise des installations ? souvent en partenariat avec des architectes, des militants des droits de l?homme et des sociologues ? et a toujours le regard tourné vers le côté sombre du passé. L?artiste souhaite démontrer que l?horreur du passé est encore apparente et tangible dans la vie actuelle. Kadan ne montre pas seulement à quel point il est lui-même aux prises avec la culture, l?origine et le patriotisme, mais surtout la manière dont les conséquences néfastes de leur abus déterminent toujours la vie à ce jour.
Nikita Kadan
I am the Mouth, Works from central and Eastern European Artists from Art Collection Telekom
Museum of Contemporary Art, Zagreb (HR)
Museum of Contemporary Art, Zagreb, presents with I AM THE MOUTH, works from Art Collection Telekom. The corporate Art Collection Telekom was initiated by Deutsche Telekom in 2010 and comprises today of some 200 art works by about 60 artists from around 15 countries. The collection has a clear focus on contemporary art from Central and Eastern European countries.
The title of the exhibition I AM THE MOUTH is from a video work by Polish artist Agnieszka Polska. It expresses the characteristic qualities of contemporary art from a region in Europe, which is searching for identity in the global context. These voices are looking for new social and political structures, for a democratic and civic exchange by balancing opposing ideas and interests.
Fayçal Baghriche
Ailleurs est ce rêve proche [group show]
Villa du Parc, Annemasse (FR)
Gregory Buchert
Désirer un coin inconnu de soi-même [group show]
Galerie du Granit, Scène Nationale de Belfort (FR)
S?il est vrai que les histoires que l?on se / nous raconte reposent sur des situations et des éléments perturbateurs, elles ne seraient rien ou peu de choses sans les personnages porteurs de trajectoires qui s?y mobilisent.
De la personne à la personnalité jusqu?au personnage, c?est précisément à cet endroit de l?hybridation et de l?invention de soi et d?un autre qu?invite à réfléchir cette galerie de portraits contemporains, de visages, de corps et de rôles, présents par leurs représentations ou parfois en creux, acteurs de vies singulières et doubles.
Des vies jumelles et plurielles qui se désirent tantôt ailleurs, tantôt autrement, des vies fragiles qui se façonnent des masques, des façades et des lieux, qui empruntent et habitent des habits d?un autre genre, qui se dissimulent, se griment, se travestissent, forcent parfois leur émancipation et se permettent ainsi d?exister et de se raconter.
Avec comme désir de (se) demander, à visage couvert et découvert, comme une seule voix : d?où venons-nous, que sommes-nous, où allons-nous ?
Gregory Buchert
Sols, murs, fêlures [group show]
Kunsthalle, Centre d'art contemporain, Mulhouse (FR)
Le sol est notre surface de contact avec la terre. Si nous y projetons nos racines, nous semblons aussi vouloir nous en détacher, par notre position debout, nos constructions vertigineuses, nos désirs d?envol et d?élévation. Tels des danseurs, nous entretenons un jeu d?attraction-répulsion avec le sol, où chaque élancement finit en chute fracassante. Nous creusons la terre, en quête de nos origines, pour y trouver amas de vestiges et de corps en décomposition. Nous lui extrayons richesses, nutriments et matériaux de construction, nous y dressons des murs qui se fissureront, à leur tour, et redeviendront débris, poussière, terre. L?exposition Sols, murs, fêlures reprend ce mouvement perpétuel entre excavation, érection, érosion. La fêlure y est un geste de mémoire autant que d?émancipation, une arme contre les remparts identitaires. La surface du sol contient alors toutes les hauteurs et profondeurs auxquelles nous aspirons.
Babi Badalov
Réfugiés politiques, réfugiés poétiques
Festival Vision d'Exil, Palais de la Porte Dorée, Paris (FR)
Réfugiés politiques, réfugiés poétiques
Poésie visuelle et performance de l'artiste.
Exposition de collages, peintures et de textiles qui explore les limites du langage, témoigne de l'exil et de l'expérience de l'artiste pris entre plusieurs langues et cultures.
Maxime Bondu
L'image sans l'homme
Séminaire, Le Bal, EHESS, Paris (FR)
A PARTIR D'UNE PROBLÉMATIQUE CHAQUE FOIS RENOUVELÉE, CE SÉMINAIRE TRANSDISCIPLINAIRE ENVISAGE LES ENJEUX DE L'IMAGE-DOCUMENT ET APPRÉHENDE CE QUE PEUT RECOUVRIR DANS TOUTE SA DIVERISTÉ ET COMPLEXITÉ LA NOTION DE DOCUMENT ASSOCIÉE À DIFFÉRENTS CHAMPS D'ÉTUDES. DES ÉTUDES DE CAS SONT DISPENSÉES PAR DES INVITÉS DE RENOM ISSUS DE DIFFÉRENTS CHAMPS DE LA CONNAISSANCE ET DE L'HISTOIRE DES FORMES.
Julien Crépieux
Pavillon avec vue
Centre d'art Image/Imatge, Orthez (FR)
Pour son exposition personnelle au centre d'art image/imatge, Julien Crépieux propose un ensemble d'oeuvres inédites associant films, peintures murales, cyanotypes, sérigraphies... Les jeux formels mis en oeuvre entre le proche et le lointain, la figure et la couleur pure, le plan et la profondeur, la durée et l'immédiat, l'opaque et le transparent prolongent son étude sur les modes de fonctionnement de la perception.
Maxime Bondu
Matza / Radical Biotope [group show]
Ferme Asile - Centre artistique et culturel, Sion (CH)
Avec Maxime Bondu & Daniel Zamarbide & Leopold Banchini, Laurence Favre Gaël Grivet Severin Guelpa Valentin Lunik & Guillaume de Morsier Laurence Piaget Camille Villetard-Matthieu & Barbezat et Sabine Zaalene.
Fayçal Baghriche
Lettres ouvertes, de la calligraphie au street art [group show]
Institut des cultures de l'Islam, Paris (FR)
Avec les oeuvres de Ammar Abo Bakr, Etel Adnan, Mustapha Akrim, L'Atlas, Fayçal Baghriche, Khaled Ben Slimane, Mounir Fatmi, Parastou Forouhar, Heather Hansen, Rachid Koraïchi, Nja Mahdaoui, Hassan Massoudy, Mari Minato, Bahman Panahi, Sara Ouhaddou, Hossein Valamanesh et Bernar Venet.
Projets spéciaux de Tarek Benaoum (en co-production avec Quai 36), Smail Kanouté et SIFAT et Bahia Shehab.
Bertrand Lamarche
Le Baphomet
La Maréchalerie - Centre d'art contemporain, Versailles (FR)
Bertrand Lamarche
Du 16 septembre au 17 décembre 2017
VERNISSAGE Jeudi 5 octobre de 18h à 22h. Entrée libre
Navette gratuite au départ de Paris, Place du Châtelet, à 18h30 - information et réservations : lamarechalerie@versailles.archi.fr
Du 16 Septembre au 17 décembre, La Maréchalerie est heureuse de présenter une nouvelle exposition de Bertrand Lamarche pensée en dialogue avec la figure du Baphomet. Depuis ses débuts, le travail de Bertrand Lamarche est traversé par un ensemble d'événements et de figures récurrentes, comme la grande berce du Caucase, la skyline nancéenne, Kate Bush ou la météorologie qui s'incarnent dans un ensemble d'oeuvres qui peuvent s'envisager comme des micro scénario.
Idolâtre et androgyne, Le Baphomet est une figure occulte remise en lumière par le roman éponyme de Pierre Klossowski en 1965. Figure de fascination ou d'effroi, le Baphomet se caractérise par sa transformation continue et par son rapport indéterminé à la sagesse, à la morale et à ses propres origines. Déjà convoqué dans certains projets plus anciens de Bertrand Lamarche telles que l'installation La Réplique ou la vidéo Les Souffles, le prince des modifications prend ici corps dans un sujet en lévitation, autour duquel s'articulent des oeuvres renvoyant à un principe de transformation.
L?exposition présente un ensemble de sculptures, installations et vidéos animées au sens étymologique du terme. Par l'utilisation de procédés mécaniques et techniques, et par la manifestation de formes automates ou organiques, elles convoquent un bestiaire pouvant faire écho aux classiques du genre fantastique, et à la littérature
Marion Verboom
Décomposition d'une maison [group show]
Le 116 - centre d'art contemporain, Montreuil (FR)
La maison du 116 rue de Paris fût bâtie pour Auguste Morel, industriel exploitant les carrières de gypse des Guilands, décor des « Incendiaires » de Georges Méliès, rare excursion du cinéaste hors de ses studios. Dès 1896, Méliès a en effet transformé la propriété familiale montreuilloise en y ajoutant un studio de tournage vitré dont la forme et les dimensions étaient celles du Théâtre Robert-Houdin. Suivant un destin comparable, la maison de maître des Morel sera réhabilitée, étendue, et aménagée pour devenir un centre d?art. Ainsi, pour accueillir tournages, expositions ou ?uvres, la maison augmente les installations techniques qui alimentent nos domiciles (prises et aérations, éclairages et sécurités...). Ces architectures se situent à mi-chemin entre maison et lieu de travail, une porosité de l?intime et du professionnel qui chez Méliès allait jusqu?au choix des acteurs. Aux côtés de vedettes de l?époque, des voisin.e.s et proches apparaissaient régulièrement dans ses films. Mais la maison est elle-même un espace de fiction, un lieu producteur d?imaginaire, accueillant des histoires en cours de réalisation ou des récits déployés par les artistes et les ?uvres présentées.
L?exposition « Décomposition d?une maison » est habitée par son entourage, composé d?artistes vivant et/ou travaillant à Montreuil. Leurs ?uvres évoluent dans la maison pour révéler cette hybridation du lieu. Elles oscillent entre le premier rôle et l?accessoire abandonné, hésitent entre l?effet spécial ou la transformation organique de la maison. Elles sont les éléments d?un plateau de tournage devenu décor, expressions d?un lieu aux activités non-identifiées, d?une domesticité décalée.
Kapwani Kiwanga
Les Grands Voyageurs [group show]
Diagonale, Montréal (CA)
Avec : Patrick Beaulieu, Vincent Chevillon, Eric Giraudet de Boudemange, Raphaëlle de Groot, Kapwani Kiwanga, Nadia Myre, Eléonore Saintagnan, Sébastien Rémy & Cyril Verde.
Commissaire : Ann Stouvenel
Tout part d'un voyage, de l'idée même au déplacement physique. Des mers traversées aux populations rencontrées, du simple clic sur « envoyé » aux terres foulées, les artistes globe-trotteurs nous rapportent des histoires fabuleuses. Ces témoignages renvoient à des découvertes fortuites, au cours d?escales, ici et là, quelque part dans notre société globale et post-digitale. La curiosité pousse jusqu'à la collecte d'informations auprès de ceux qui peuvent le plus en témoigner. Le déplacement de ces récits, de leur lieu d'origine jusqu'à nous, est opéré pour l'occasion par ces grands voyageurs, naviguant dans les creux qui subliment la réalité. Ces creux, les artistes s'en saisissent. Ils collectionnent, coupent, assemblent, détournent, se réapproprient, tissent des liens, à partir d'une matière première rapportée. Ils ont ramené, ou se sont fait livrés, des croyances et usages singuliers, des souvenirs d'une histoire marquée par les dommages collatéraux du modernisme, des retours d'expérience du voyage même, des instants de rêverie. De retour chez soi la distance se fait et ouvre les portes à d'autres mondes, révélés, interrogés, mystifiés, réenchantés. Les oeuvres présentées sont produites spécifiquement ou réinventées en fonction de ce contexte d'exposition.
Ann Stouvenel
Kapwani Kiwanga
Ressources humaines [group show]
49 Nord 6 Est - FRAC Lorraine, Metz (FR)
Travailler, aujourd'hui, qu'est-ce que ça signifie finalement ? Obtenir une position sociale, s'occuper au quotidien, avoir une source de revenu ou bien encore se sentir utile ? Découvrez une exposition collective et intersectionnelle qui réhabilite le travail des 'invisibles' : celui du personnel d'entretien ou du stagiaire, en passant par celui de l'artiste et de l'acteur.rice culturel.le ! Virginie Jourdain, commissaire invitée, propose une lecture décalée du monde du travail d'un point de vue féministe, engagé et militant. Qu'il soit domestique, artistique ou alimentaire, changeons notre regard sur le travail et ses valeurs sociale et morale.
L'exposition Ressources Humaines aborde ainsi les spécificités du travail des artistes du point de vue des artistes elles et eux-mêmes et déploie sans hiérarchie des oeuvres et des contributions issues de pratiques collaboratives, horizontales et solidaires, inspirées des pratiques et des luttes féministes. La question du travail et du travail de l'art se fond dans une réflexion essentielle sur le bien-être, les stratégies de survie, les modes de production éthiques et les perspectives inclusives à travers lesquelles repenser le travail.
Une proposition impertinente qui se poursuit avec des performances déroutantes, des ateliers d'empowerment, des débats sans détour? Partageons nos expériences professionnelles et emparons-nous d'outils pour nourrir nos corps et bien sûr ouvrir nos esprits !
Le spectre du surréalisme [group show]
Sophie Ristelhueber, Georges Tony Stoll
Les Rencontres de la photographie, Arles (FR)
Une exposition du 40e anniversaire du Centre Pompidou
Eleanor Antin, Hans Bellmer, Jacques-André Boiffard, Brassaï, Claude Cahun, Mohamed Camara, Henri Cartier-Bresson, Evelyne Coutas, Marcel Duchamp, Germaine Dulac, Peter Fischli et David Weiss, Michel François, Agnès Geoffray, Aneta Grzeszykowska, Hirofumi Isoya, Lukas Jasansky et Martin Polak, Ulla Jokisalo, Július Koller, Eva Kotátková, Jirí Kovanda, Roger Livet, Dora Maar, René Magritte, Anna Maria Maiolino, Nicole Metayer, Karel Miler, Otto Muehl, Gabriel Orozco, Jean Painlevé, Man Ray, Sophie Ristelhueber, Alix Cléo Roubaud, Armando Salas Portugal, Cindy Sherman, Taryn Simon, Dayanita Singh, Alina Szapocznikow, Georges Tony Stoll, Maurice Tabard, Patrick Tosani, Raoul Ubac, Hannah Villiger, Nancy Wilson-Pajic, Erwin Wurm.
C'est dans ce cadre que s'inscrit l'exposition Le Spectre du surréalisme. Car le surréalisme est toujours vivant, même s'il mène une vie parfois souterraine - c'est le constat qu'on peut faire en observant la photographie contemporaine ou, plus largement, celle de l'après 1945. Conçue à partir des collections photographiques du Centre Pompidou, l'exposition revient sur quelques-uns des thèmes qui sont nés de la rencontre du surréalisme et de la photographie. Elle montre comment les artistes de l'après-guerre ont puisé dans la sensibilité surréaliste et illustre la façon dont ils ont adapté à leurs fins le rapport des surréalistes à la réalité, poursuivant l'abolissement des règles artistiques et poussant jusqu'au bout le jeu de l'absurde, tout en mettant l'accent sur les enjeux politiques contemporains. Par-delà la continuité chronologique, l'exposition fait dialoguer entre eux des projets artistiques en apparence lointains mais qui résultent de stratégies très proches.
Karolina Ziebinska-Lewandowska
Sophie Ristelhueber
Dans l'atelier de la Mission photographique de la Datar
Les Rencontres de la photographie, Arles (FR)
Dans l'atelier de la Mission photographique de la Datar
Dominique Auerbacher (1955), Gabriele Basilico (1944-2013), Alain Ceccaroli (1945), Despatin (1949) & Gobeli (1949), Robert Doisneau (1912-1994), Tom Drahos (1947), Pierre de Fenoyl (1945-1987), Jean-Louis Garnell (1954), Albert Giordan (1943), François Hers (1943), Josef Koudelka (1938), Christian Milovanoff (1948), Sophie Ristelhueber (1949), Holger Trulzsch (1939)
Regards de 15 photographes
Dans l'atelier de la Mission se propose de revenir sur le tournant fondateur qu'a représenté la Mission photographique de la DATAR dans la carrière de ceux qui aujourd'hui comptent parmi les plus grands photographes contemporains. C'est au printemps 1983, à l'occasion de ses vingt ans, que la Délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale (DATAR) lance une vaste commande artistique de photographies ayant pour objet de « représenter le paysage français des années 1980 ». Prévue pour une seule année à l'origine, la Mission va finalement durer jusqu'en 1989. Le projet réunit les travaux de vingt-neuf photographes, jeunes auteurs ou artistes confirmés, français et étrangers. Offrant au public la possibilité de découvrir les arcanes du processus créatif dans le cadre d'une Mission devenue aujourd'hui mythique dans l'histoire de la photographie, cette exposition sera aussi l'occasion de faire dialoguer certaines images méconnues de la Mission avec des archives personnelles inédites.
Commissaires de l'exposition : Raphaële Bertho et Héloïse Conésa.
Exposition coproduite par la Bibliothèque nationale de France et les Rencontres d'Arles.
Retrouvez en prolongement l'exposition Paysages français, une aventure photographique à la BnF du 24 octobre 2017 au 4 février 2018.
Georges Tony Stoll
Transhumance [group show]
Centre International d'art et du paysage, Ile Vassivière, Beaumont-du-Lac (FR)
Cet été, le Centre National des Arts Plastiques (Cnap) et le Centre international d'art et du paysage célèbrent l'art public en milieu rural à travers la création d'un parcours d'oeuvres sur l'île et dans les communes autour de Vassivière.
Présentée en parallèle dans les espaces du centre d'art, l'exposition prolongera la réflexion sur l'expérience de l'oeuvre publique.
Wesley Meuris
Wesley Meuris
Mac's - Musée des Arts Contemporains du Grand Hornu, Hornu (BE)
Le travail de l'artiste anversois Wesley Meuris (1977) examine avec rigueur les dispositifs de présentation qui occupent les espaces d'exposition. C'est ainsi qu'il construit, de manière artisanale, du mobilier muséal et zoologique. Ces structures stéréotypées sont néanmoins vides, et le resteront manifestement. L'objet servant d'ordinaire à montrer est désormais celui que l'on regarde, et se mue dès lors en objet sculptural. Un travail conceptuel sur les processus de monstration qui rappelle l'héritage de Marcel Broodthaers qui, en 1968 déjà, soulevait avec son Musée d'Art Moderne Département des Aigles des préoccupations semblables. Pour l'exposition qui lui est consacrée au MAC's, Wesley Meuris présente, tels des vivariums vidés, trois « cages », ainsi qu'une installation monumentale qui interroge le spectateur sur son mode de perception de l'espace d'exposition.
Yona Friedman
Mobile Architecture. Yona Friedman
MAXXI - Museo nazionale delle arti del XXI secolo, Rome (IT)
La théorie de l'architecture mobile, conçue par Yona Friedman dans les années 50, interroge la vision moderniste selon laquelle les habitants doivent s'adapter aux immeubles, et non l'inverse. L'exposition s'attachera à examiner l'improvisation comme un possible de l'architecture, à travers des dessins, sculptures et installations de l'artiste.
Cédrick Eymenier
Voisins de campagne [group show]
Le SHED - Centre d'Art Contemporain de Normandie, Notre-Dame-de-Bondeville (FR)
En avril 2016, le SHED était contacté par six familles, propriétaires de résidences de campagne en Normandie. Ces familles souhaitaient inviter un artiste à porter un regard singulier sur ces demeures, témoins remarquables du patrimoine et de l?histoire de la région normande.
Il s'agissait avant tout d'inscrire dans le contemporain ces architectures et ces sites qui l'ont été un jour, mais aussi d'affirmer leur valeur collective en les rendant ponctuellement visibles et accessibles : qu'elles deviennent, à travers la relecture contemporaine que pourront en faire les artistes, un patrimoine partagé, un bien culturel commun.
L'invitation a pris la forme de six résidences organisées par le SHED : six artistes - Stéphanie Cherpin, Christophe Cuzin, Cédrick Eymenier, Véronique Joumard, Krijn de Koning et Perrine Lievens - invités à produire une oeuvre ou un ensemble d'oeuvres, dans et pour chaque propriété. Toutes seront ensuite visibles du 10 juin, jour de lancement, jusqu'au 29 octobre 2017. Durant cette période, les oeuvres seront accessibles au public gratuitement, a minima le premier dimanche de chaque mois et sur rendez-vous.
Voisins de Campagne 2017 sera la première édition d'une série de trois rendez-vous qui se dérouleront sur un rythme biennal.
Faits Alternatifs [group show]
Fayçal Baghriche, Kapwani Kiwanga
FRAC Poitou-Charentes, Angoulême (FR)
Fayçal Baghriche | Sammy Baloji | Taysir Batniji
Sylvie Blocher | Laurent Chambert | Sépànd Danesh
Anthony Freestone | Maryam Jafri | Katia Kameli
Kapwani Kiwanga | Meiro Koizumi Natacha Lesueur
Lahouari Mohammed Bakir | Gianni Motti | Éric Tabuchi
Collections FRAC Poitou-Charentes, FRAC Aquitaine, FRAC-Artothèque du Limousin
L'Histoire devrait idéalement s'écrire de manière objective mais, l'honnêteté intellectuelle est un exercice difficile lorsqu'il est question de pouvoir ou d'émotion. L'exposition "Faits alternatifs" se constitue d'oeuvres remettant en question les récits qui, officiels, personnels ou convenus, (dé)servent des intérêts plus ou moins conscients.
Divers aspects sont abordés : Qui sont les narrateurs et à qui profite la version énoncée ? Quelles sont les traces, qui les détient ? Les représentations paraissant aujourd'hui immuables sont-elles erronées ? Quelle place et quels canaux d'expression sont réservés à la mémoire individuelle ? Le passé, s'il est mal transmis, est-il condamné à inlassablement se répéter ?
Sophie Ristelhueber
A Handful of Dust, Photography after Man Ray and Marcel Duchamp
Whitechapel Gallery, Londres (EN)
Ce monument de notre patrimoine est un objet énigmatique dont chacune des dimensions ouvre sur l'indétermination, le trouble : le sujet ? champ de bataille ou amoncellement de poussières ?, l'échelle ? vue aérienne ou plan rapproché ?, la nature ? paysage ou nature morte ?, l'auteur ? Man Ray et/ou Marcel Duchamp ?, et le titre ? d'abord Vue prise en aéroplane (Littérature, 1922) puis Élevage de poussière (La Boîte Verte, 1934). Ce champ ouvert de sens et de lectures a contribué à l?influence décisive de cette image dans l?histoire de la création. L'exposition proposera un parcours thématique au travers de 150 oeuvres et objets dont les travaux de Man Ray, John Divola, Sophie Ristelhueber, Walker Evans, Mona Kuhn, Aaron Siskind, Gerhard Richter, Xavier Ribas, Nick Waplington, Eva Stenram, Georges Bataille, Jeff Wall et aussi des vues aériennes, des images de médecine légale, des cartes postales, des photographies amateur?
Avec : Marcel Duchamp, Walker Evans, Robert Filliou, Mona Kuhn, Man Ray, Gerhard Richter, Sophie Ristelhueber, Aaron Siskind, Shomei Tomatsu, Jeff Wall et Nick Waplington
Gregory Buchert
Ostranénie ! [group show]
Galerie ENSAPC YGREC, Paris (FR)
Au début du XXe siècle, les formalistes russes font de l'estrangement une opération-clé de l'art et de la littérature : « Le procédé de l'art est le procédé d'"estrangement" des objets, procédé qui consiste à compliquer la forme, qui accroît la difficulté et la durée de la perception, car en art, le processus perceptif est une fin en soi et doit être prolongé. L'art est un moyen de revivre la réalisation de l'objet, ce qui a été réalisé n'importe pas en art. » (L'art comme procédé, de Victor Chklovski, rééd. Allia) En ce qu'elle vise à soustraire ce que nous vivons, voyons, sentons au « monde de la perception automatisée », la défamiliarisation constitue « un antidote efficace à un risque qui nous guette tous: celui de tenir la réalité (nous compris) pour sûre. » (Carlo Ginzburg)
Ostranénie évoque un pays où chaque entreprise constitue un « estrangement », chaque geste, un commencement et une avancée. La difficulté y est naturelle et mène à la simplicité : elle nous met face à la sensation des choses qui fait de la pierre une pierre, d'une chose une chose, un brin d'herbe un brin d'herbe. C'est alors qu'une chose devient la même et une autre, nouvelle, multiple dans ses usages ou ses aspects. Orange Rouge emmène les artistes dans une expérience d'estrangement et les artistes à leur tour emmènent les élèves à s'estranger de leur quotidien scolaire, dans lequel ceux-ci sont, en quelque sorte, comme des nomades voyageant d'une classe à l'autre, au sein de leur collège. Mot à mot, pas à pas, heure après heure, une succession de gestes devient une chaîne d'opérations.
L'exposition Ostranénie ! se fait l'écho des onze aventures artistiques d'Orange Rouge qui se sont déroulées en 2016.
Anne Bonnin
Kapwani Kiwanga
Performance Day : le musée performé [group show]
La Ferme du Buisson, Noisiel (FR)
16h / Kapwani Kiwanga - conférence-performance / 26 min
Béatrice Balcou, Marcelline Delbecq & Ellie Ga, Ben Evans & Luís Miguel Félix, Ricardo Jacinto, Kapwani Kiwanga, Anouchka Oler, Catarina de Oliveira, Onze Heures Onze Orchestra, Pétrel | Roumagnac (duo), Projecto Teatral.
Dans le cadre des 40 ans du Centre Pompidou, Performance Day prend de l’ampleur et se déploie dans tous les espaces de la Ferme du Buisson, mais aussi au Centre Photographique d’Île-de-France. Devenu dès sa première édition une référence en matière de performance, le festival bouscule les frontières entre arts visuels et arts scéniques.
Fayçal Baghriche
Suite et fin
Le SHED - Centre d'Art Contemporain de Normandie, Notre-Dame-de-Bondeville (FR)
Du 20 mai au 15 juillet, le SHED invite Fayçal Baghriche, dans le cadre du programme Suite, initié par le Cnap, en partenariat avec l'ADAGP.
L'artiste a conçu un projet spécifique qui se déploiera sur deux sites : les 600 m² du SHED et les 1600 m² de la Presqu'île Rollet pour le festival Rush (19 au 21 mai) organisé par Le 106 - Scène de musiques actuelles de la Métropole Rouen Normandie. Jouant sur la notion de ready made, il présente un ensemble de plots de bois exotique, troncs d?arbres au sol évoquant à la fois le paysage, la sculpture et la peinture.
Cette exposition s'inscrit dans le cadre du programme Suite, initié par le Centre national des arts plastiques (Cnap) en partenariat avec l'ADAGP.
Kees Visser
CHOICES - Paris Gallery Weekend (FR)
Evènement annuel phare organisé par CHOICES, Paris Gallery Weekend s'est établi en moins de trois ans comme un temps fort de l'art contemporain au printemps.
Les galeries accueillent chaleureusement tous les visiteurs pour deux jours de vernissage ponctués de Rendez-Vous (performances, discussions, brunches) où se mêlent artistes, professionnels, collectionneurs et amateurs.
Pour la première fois, des médiateurs seront présents sur le parcours pour diriger les visiteurs d'une galerie à l'autre dans les quartiers de Matignon, du Marais et de Saint Germain des Prés. Des parcours guidés sont également proposés par différents partenaires pour permettre de découvrir les expositions plus en détails selon des thématiques choisies.