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La Première Pierre

Intitulée symboliquement « La Première Pierre », l’exposition inaugurale du nouvel espace de la Galerie Poggi fait dialoguer art contemporain et moderne avec plusieurs oeuvres anciennes, antiques, voire préhistoriques grâce à l’amicale collaboration de la galerie Chenel, de la galerie Kugel et de la galerie Carion (Paris) ainsi que Nicoletti (Londres), Michel Rein (Paris), Meessen de Clercq (Bruxelles), RAW – Rediscovering Art by Women, la Collection de Bueil & Ract-Madoux (Paris) et de la complicité du collectif La Méditerranée.
Si son titre désigne l’acte fondateur du nouveau chapitre de la galerie, il fait surtout référence à l’importance que les pierres revêtent pour de nombreux artistes depuis la nuit des temps, non pas comme simple médium, mais comme sujet à part entière.
Vernissage public : Vendredi 13 Octobre de 17h à 21h
Ouverture spéciale : ‘Starting Sunday’, dimanche 15 Octobre 2023, de 14h à 18h, en partenariat avec le Comité Professionnel des Galeries d’Art

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C’est au mythe de la « première pierre » que se réfère cette exposition, de cette pierre primitive dont seraient nées toutes les autres. Car comme l’écrit le poète Francis Ponge, « tous les rocs sont issus par scissiparité d’un même aïeul énorme », condamné à une perpétuelle désagrégation, jusqu’à devenir sable puis poussière. Nombreux sont les récits mythologiques ou religieux fondés sur l’idée d’une pierre première. Ce mythe des origines rejoint celui de la quête de la « prima materia », en d’autres termes de la pierre philosophale dont l’élaboration constitue le but de l’alchimie pour atteindre la conscience absolue.  

C’est peut-être cette même quête que chacun.e d’entre nous poursuit, en ramassant des pierres, cailloux ou galets, avec une forme de curiosité mêlée de fascination et de mystère, d’appropriation et de mélancolie face à cet effritement inéluctable du monde minéral que l’on tient dans sa main, d’atavisme même en renouant ainsi avec les gestes rituels les plus lointains des civilisations monolithiques.

C’est à partir d’un ensemble rare de « pierres » d’Anna Eva Bergman, des années 1950 essentiellement, que l’exposition s’est construite, faisant dialoguer des œuvres d’art moderne et contemporain, avec plusieurs œuvres anciennes, antiques et préhistoriques. L’exposition compte en effet sur le prêt de pierres peintes exceptionnelles du 17ème siècle confiées par la Galerie Kugel en particulier, de pierres gréco-romaines provenant de la galerie Chenel, et de pierres taillées préhistoriques confiées par une galerie privée de minéralogie, aux côtés de plusieurs météorites rares. 

Ces pièces dialogueront avant tout avec des œuvres contemporaines de la plupart des artistes avec qui la galerie travaille (Sophie Ristelhueber, Djamel Tatah, Georges Tony Stoll, Kapwani Kiwanga, Troy Makaza, Paul Mignard, Ittah Yoda, Josèfa Ntjam, etc.) mais aussi d’artistes invités (Anna Ternon, Edgar Sarin, Hugo Servanin, Jonathan Bréchignac, etc.), aux cotés de grands noms de l’histoire de l’art (Eugène Delacroix, Hans Hartung, Julio Gonzáles , etc.) 

Informations pratiques

13 Octobre - 2 Décembre 2023

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